samedi 5 juillet 2014

La fête de l'insignifiance - Milan Kundera

Tout commence un jour chez le traiteur à côté du bureau (et oui, les idées lectures sont à prendre partout !), où je croise ma collègue Anaëlle, qui revient de la Fnac. 
Je lui demande alors quel livre elle a acheté, car je sais qu'elle aussi est une boulimique littéraire (et je crois bien qu'elle me surpasse de loin). Elle me répond quelque chose du style : "je ne pensais pas que Milan Kundera allait ressortir un nouveau roman. Alors quand je l'ai vu, j'ai sauté dessus".

Voici ce qui résume l'opinion de la planète littéraire à la sortie du roman. Personne ne pensait que Milan Kundera reprendrait du stylo... 

Et moi encore moins ! Car je n'avais jamais entendu parler de cet auteur. Négligence ? Faute impardonnable ? Je n'en sais trop rien, mais j'acceptais quelques jours plus tard le cadeau de ma collègue qui me prêtait le livre. 


Titre : La fête de l'insignifiance

Auteur : Milan Kundera

Date de parution : avril 2014

Résumé : "Jeter une lumière sur les problèmes les plus sérieux et en même temps ne pas prononcer une seule phrase sérieuse, être fasciné par la réalité du monde contemporain et en même temps éviter tout réalisme, voilà La fête de l'insignifiance." C'est ainsi que débute le résumé officiel de ce roman. 
Tout commence par une réflexion sur les nombrils comme point d'orgue de la sensualité du siècle... et se poursuit par une fête d'anniversaire où se croisent des personnages fantasques, qui bavardent et s'amusent de tout...

Mon avis : vous n'avez rien compris au résumé ? Moi non plus. Et d'ailleurs, je n'ai absolument rien compris au roman. Certes l'écriture est absolument magnifique, certes les formules sont caustiques, cyniques et mordantes, certes les non-sens ont un sens au delà du sens... mais je suis à mille années lumières de ce type d'écriture, de sujet... J'aime les histoires avec un début, un milieu, une fin. Les histoires où l'on grandit avec les personnages et où l'on vibre avec eux. Une histoire qui a une queue et une tête... J'aime les beaux mots, mais comme je le dis souvent du cinéma, les belles images ne peuvent à elles seules supporter un mauvais scenario. Et de scenario, ce roman n'en comporte pas vraiment.
Les amateurs de Boris Vian érigeront, avec ce roman, Milan Kundera au rang de génie littéraire du siècle (vous devinerez que Télérama adore !!), mais je n'aime pas Boris Vian et je n'ai pas aimé ce livre.

Ma note : 3,5/10

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