Après la poésie et l'enchantement propres à Christian Bobin, plongeons-nous dans un polar de Gilles Legardinier.
Car comme je vous le disais dans un précédent billet, Gilles Legardinier, au-delà de ses romans à couvertures félines un peu niais mais tellement agréables à lire, c'est avant tout un excellent auteur de polard, récompensé par de nombreux Prix.
Avec Nous étions les hommes, Gilles Legardinier nous livre un Dan Brown à la française, avec intrigues scientifiques, complots politiques et adrénaline garantis.
Après l'Exil des anges, qui traitait de la thématique de la mémoire qui peut survivre à la mort, Gilles Legardinier revient ici avec un roman qui évoque la maladie d'Alzheimer et l'inéluctable dégénérescence cognitive de notre temps. Vers le début de la fin des hommes tels que nous les connaissons ?
Titre : Nous étions les hommes
Auteur : Gilles Legardinier
Date de parution : 2009
Prix SNCF du polard 2009
Résumé : C’est
l’une des plus fascinantes énigmes qui soient. Sur notre planète, il
existe plus de 1 800 espèces de bambous. Chaque fois que l’une d’elles
fleurit, tous ses spécimens, où qu’ils se trouvent sur Terre, le font
exactement au même moment. Ensuite, l’espèce meurt. Personne ne sait
expliquer ce phénomène, ni l’empêcher.
Aujourd’hui, l’homme va peut-être connaître le même sort.
Arrivé lui aussi à son apogée, il risque de disparaître…Dans le plus grand hôpital
d’Edimbourg, le docteur Scott Kinross travaille sur la maladie
d’Alzheimer. Associé à une jeune généticienne, Jenni Cooper, il a
découvert une formule qui permet de dater très précisément le moment exact où le patient bascule dans la démence. C'est alors que les 2 scientifiques font ensemble une découverte incroyable : même les sujets seins sont concernés, et la date de basculement généralisée de l'humanité est bien plus proche que prévue... Si ce fléau
l’emporte, tout ce qui fait de nous des êtres humains disparaîtra.
Mon avis : un excellent roman, encore meilleur que le précédent : l'Exil des anges ! Tous les ingrédients d'un polar haletant, entre scenario incroyable, courses contre la montre, mystérieux hommes de l'ombre prêts à tout pour empêcher nos 2 scientifiques d'accéder à la vérité... On ne lâche pas ce roman terriblement et efficacement bien construit. Aucun temps mort dans ce livre, qui met l'un des principaux mal de notre siècle dans la balance de cette course contre le temps : la maladie d'Alzheimer. Parce qu'elle touche tout le monde, plus ou moins directement, le roman prend ainsi une dimension particulièrement forte. Résolument moderne dans sa thématique, Nous étions les hommes est un vrai Dan Brown à la française. Dans l'intensité, dans la fluidité de lecture, et dans l'incroyable efficacité de l'histoire déroulée. Je vous le redis avec conviction, Gilles Legardinier est un auteur à découvrir de toute urgence, via ses polars surtout, tant ceux-ci sont justes et palpitants.
Ma note : 8,75/10
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