samedi 3 octobre 2015

La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel - Romain Puértolas

La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel est le second roman de Romain Puértolas.
Souvenez-vous, son premier roman, L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, m'avait beaucoup plu et avait récolté la belle note de 9/10 à l'époque sur ce blog. Un livre que j'avais alors acheté sur un coup de tête, fan de son titre et de sa couverture ! Du coup, quand j'ai vu qu'il publiait un nouveau roman, avec un titre tout aussi alléchant, je me suis dit qu'il fallait que je le lise !
Comme j'ai beaucoup de chance, ma belle-sœur Audrey avait reçu le livre en cadeau. J'ai alors sauté sur l'occasion. pour le lui emprunter.. ou presque, car mon père était passé par là avant moi, et l'avait déjà en sa possession. Sauf que, jour après jour, voyant que mon père n'avançait pas dans la lecture du roman, j'ai fini par le lui subtiliser. J'aurais dû me douter que s'il avait du mal à avancer, c'est qu'il y devait y avoir une bonne raison...
Titre : La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel
Auteur : Romain Puértolas
Date de parution : janvier 2015
Résumé : Providence a rencontré la petite Zahera, atteinte de mucoviscidose, suite à un séjour dans un hôpital marocain et, jour après jour, s'est épris d'elle. Quelques années plus tard, alors qu'elle doit se rendre à Marrakech pour aller chercher la petite fille fraichement adoptée, elle est malheureusement retenue contre son gré à l'aéroport. Pour cause d'éruption d'un volcan islandais entraînant un nuage de cendres sans précédent, le trafic aérien au départ de la France vers le Maroc est en effet totalement interrompu. Parce que les heures de la petite Zahera sont comptées et que l'amour d'une mère donne des ailes, Providence décide d'apprendre à voler...
Mon avis : un très mauvais second roman, ou comment recycler les ficelles d'un premier roman à succès à outrance et sans finesse. Ce qui faisait le charme du Fakir, à savoir des tournures de style plutôt humoristiques qui portaient l'histoire avec brio (même si on sentait que le roman s'inspirait très - trop -  fortement du Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire), font aujourd'hui la lourdeur de ce second roman. Dans chacune de ses phrases, Romain Puértolas tente d'inclure un jeu de mot, un trait d'esprit ou une tournure décalée... mais qui finissent par plomber la lecture et le plaisir qu'on en a. Et comme le thème de ce livre reste la maladie, il m'est d'avis qu'il n'était vraiment pas nécessaire d'ajouter à la lourdeur de l'histoire celle d'un style qui s'écoute mais n'écoute pas le lecteur. Ce qui s'annonçait comme une aventure légère et aérienne s'avère être indigeste... dommage !
Ma note : 4,25/10

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