Echaudée par le cuisant échec de son dernier roman, Elle et Lui, j’ai longuement hésité à acheter le
nouvel opus de Marc Levy, L’horizon
à l’envers. En effet, j’avais peur d’une énième histoire à l’eau de rose,
bâclée sous le coup du « il faut absolument sortir un roman par an,
donc j’écris n’importe quoi n’importe comment ». C'est un peu le
sentiment que m'avait laissé Elle
et Lui. Un roman facile, sans intérêt. Pas nul, mais complètement fade.
Autant je peux comprendre que les auteurs soient soumis à la pression de leur éditeur, autant c’était vraiment la première fois que je ressentais un réel manque de préparation et d’entrain chez un auteur de best-sellers.
J’ai donc été d’autant plus exigeante lors de ma lecture de L'horizon à l'envers, que j'ai un peu entamée à reculons...
d'autant plus que le résumé ressemblait fortement à celui de l'un des tous
premiers romans de Gilles Legardinier : L'exil des anges.
Titre : L’horizon à
l’envers
Auteur : Marc Levy
Date de publication : février 2016 chez Robert Laffont
Catégorie : romance
Résumé du roman : Hope, Josh et Luke sont 3
étudiants travaillant sur un projet de recherche scientifique dans le cadre de
leur cursus universitaire. Où se situe notre conscience ? Est-ce qu’on
peut la transférer et la sauvegarder ? C'est ce qu'ils tentent de découvrir.
Alors, quand Hope tombe malade, leur projet est plus que jamais à l'ordre du
jour... Ensemble, ils décident de tenter l’impossible pour sauver Hope.
Mon avis : le roman est un peu long à démarrer, mais pas si mal construit, et
on finit par se prendre au jeu et à plonger dans l'histoire. La fin et plutôt
bien amenée, pleine d'émotions, et Marc Levy arrive même à nous tirer une
petite larme digne d'une série américaine.
Mon sentiment sur le roman, c'est
que l'auteur a fini par revenir aux sources et ça fait plaisir. On retrouve ici
le Marc Levy de Et si c'était vrai ou de Sept jours pour une éternité, et on
aime ça. C'est avec ce genre d'histoire qu'on avait commencé à l'apprécier et c'est
donc avec ce genre d'histoire qu'on aime le retrouver. Un soupçon de
science-fiction, une poignée de bons sentiments... le tout fonctionne plutôt
bien et la mayonnaise prend.
Après, en toute honnêteté, l'intrigue n'est pas réellement
novatrice et l'ensemble est sans surprise. Finalement autant dans l'approche
littéraire que dans le scenario, on est très proche de L'exil des Anges de
Gilles Legardinier, comme je le craignais. Quand on en a lu un, il n'est pas forcément nécessaire de lire les 2, mais on apprécie néanmoins le voyage.
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