samedi 6 janvier 2018

L'horizon - Patrick Modiano

Un jour, ma tante a décidé de se mettre à la lecture des auteurs ayant reçu un Prix littéraire. 

A la fois Prix Nobel de Littérature, Prix Goncourt et Grand Prix du roman de l'Académie Française, Patrick Modiano était donc le choix tout trouvé pour ses prochaines lectures. Elle a donc acheté 2 ou 3 romans de l'auteur, dont L'horizon, roman qu'elle m'a ensuite prêté pour que je m'en fasse mon propre avis.

Voilà à peu près tout ce que j'ai à dire sur ce roman, si ce n'est que le Prix ne fait pas à mon sens le plaisir... postulat une nouvelle fois vérifié.


Titre : L'horizon

Auteur : Patrick Modiano

Date de parution : mars 2010 aux éditions Gallimard

Résumé : Jean Bosmans note sur un carnet de moleskine noir les épisodes de sa jeunesse, "des épisodes sans suite, coupés net, des visages sans nom, des rencontres fugitives". Parmi celles-ci, il se souvient de Margaret Le Coz, poursuivie par un certain Boyaval. Il tente de la retrouver des décennies plus tard... 

Mon avis : on s'ennuie ferme. Si ce n'est une écriture qui a dû valoir tous les honneurs à son auteur, ce roman n'a pour moi ni queue ni tête. L'histoire est inexistante et les scènes hachées, entre passé et présent. On a l'impression de lire un carnet de notes, mais personne n'a réellement envie de lire un carnet de notes, fusse-t-il très bien écrit. L'ensemble laisse une impression d'inachevé. Les personnages ne m'ont pas captivée, je n'ai pas su décrypter la vision d'ensemble, trop entrecoupée de petits souvenirs sans réelle importance... pour tout dire, je n'ai jamais vraiment réussi à me plonger dans cette oeuvre, ce qui renforce une nouvelle fois ma conviction que je ne suis pas faite pour lire les auteurs primés. C'est trop "intello" pour moi, presque bobo. Il faudrait s'extasier sur un style, en oubliant qu'un roman, c'est bien plus qu'un style, même bon. Quand je lis les critiques de L'horizon, j'avoue ne pas comprendre les raisons de son succès. Tout ce qui est magnifié par les critiques est précisément ce qui m'a profondément ennuyé. Le fait que l'histoire soit décousue, par exemple... 
Mais je l'admets volontiers, chers lecteurs, ne prenez pas ma critique au pied de la lettre. Nombre d'entre vous estimeront que je ne sais pas voir la beauté dans ce type d'oeuvre et que je ne suis pas digne de cette littérature... C'est sans doute vrai. Mais alors que je lis  usuellement pour mon plaisir, je suis loin d'y avoir trouvé mon compte dans ce roman-là. Pour moi, il est dans la droite lignée des films primés à Cannes... hors de portée !






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