L'autre jour, alors que j'allais récupérer Absolument débordée à la FNAC, et que je suis repartie avec le second tome en prime, je suis malheureusement (pour mes finances) passée devant le rayon des nouveautés. Et là, une couverture a attiré toute mon attention. Celle de L'analphabète qui savait compter, dont la première de couverture ressemblait étrangement au Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Visiblement, le livre venait tout juste de sortir du four, et était écrit par le même auteur.
Rappelez-vous que mon blog a débuté avec le Vieux (larme nostalgique), qui avait alors obtenu
une note de 10/10. Une vraie perle, qui devait donc me rendre accro
à l'auteur.
Intriguée, je retourne le livre et lis les première lignes du résumé en dos de couverture. Là, c'est l'illumination. Ce livre va être une vraie "bombe", me dis-je. Je vous laisse en juger par vous-même, voici quelles en étaient les lignes :
" Statistiquement, la probabilité qu'une analphabète née dans les années
1960 à Soweto grandisse et se retrouve un jour enfermée dans un camion
de pommes de terre en compagnie du roi de Suède et de son Premier
ministre est d'une sur quarante-cinq milliards six cent soixante-six
millions deux cent douze mille huit cent dix. Selon les calculs de
ladite analphabète. "
Alors ? On est d'accord, j'étais obligée de me procurer le ivre d'urgence ! Inutile de dire que je l'ai dévoré, et que je vous le recommande puissance 10 000 (est-ce assez, se demanderait l'analphabète ?) !
Titre : L’analphabète qui savait compter
Auteur : Jonas Jonasson
Date de sortie : octobre 2013
Synopsis : Nombeko Mayeki, petite fille noire née dans le plus grand ghetto
d'Afrique du Sud, semble condamnée à nettoyer des latrines. Là-bas, elle est appelée "analphabète", comme tous les nettoyeurs noirs de latrines. Ce qui n'est pas faux, car elle n'a jamais été à l'école et ne sais par conséquent pas lire. Mais elle a la tête bien faite et sait compter. Ainsi, Nombeko, l'analphabète qui sait
compter, se retrouve propulsée loin de Soweto et de la misère. Dans un premier temps, à Pretoria, où elle se fait renverser par un ingénieur fermenté muni d'une voiture alcoolisée. Parce qu'elle est noire, elle est déclarée coupable de marcher sur le trottoir et est condamnée à faire le ménage chez l'ingénieur pendant 7 ans. Là, elle découvre en fait que l'ingénieur produit des bombes nucléaires, de mèche avec Israël. L'ingénieur passant l'arme à gauche, elle pressent alors que le Mossad ne la laissera pas vivre sa vie tranquillement et qu'elle doit alors fuir (en Suède). Elle n'oublie pas de se faire livrer, au passage, l'une des bombes nucléaires par courrier diplomatique. Sur place, elle fait la connaissance de deux frères physiquement
identiques et pourtant très différents, d'une jeune fille en colère et d'un
potier paranoïaque. Sa préoccupation première est désormais de faire en sorte que ceux-ci ne fassent pas exploser la bombe et que le Mossad ne la retrouve pas...
Mon avis :
- Les plus : Si vous avez aimé le Vieux, vous aimerez L'analphabète. C'est un excellent livre. Toujours aussi admirablement écrit ! Jonas Jonasson fait dire tout haut ce que ses personnages niais et limités pensent : racisme, fascisme, anarchisme... tout y passe, rendant l'histoire absolument tordante. L'auteur est virtuose et nous emmène dans des considérations absolument loufoques et jouissives. Le livre est un excellent remède à la morosité ambiante. On ne sait jamais quelles seront les limites de l'auteur dans l'absurde, pour notre plus grand plaisir !
- Les moins : malgré tout, Jonas Jonasson semble se reposer sur les mêmes ficelles que celles du Vieux. Ça fonctionne à merveille, mais avec un soupçon de déjà-vu. Dans 2 ou 3 romans, saura-t-il se renouveler ?
Note : 9/10
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