samedi 1 mars 2014

La tête de l'emploi - David Foenkinos

Rares sont ceux qui le savent, La tête de l'emploi est une réédition retravaillée de Bernard. Pour moi, ça ne change pas grand chose (à part un léger détail de calendrier que je vous expliquerai plus tard), car je n'ai jamais lu Bernard. D'ailleurs, je ne connais pas un seul Bernard.
Pourquoi je vous raconte tout ça ? Aucune idée, peut-être juste pour rendre à César ce qui est à César (ou à David ce qui est à David).

Bref, passée cette introduction tirée par les cheveux, j'en viens à ma découverte du livre.
Ceux qui lisent régulièrement mon blog savent que j'ai découvert David Foenkinos récemment, au Salon du Livre de l'an dernier. 

Avant La tête de l'emploi, j'ai lu 3 livres de lui. Beaucoup ? Trop peu ? Je ne sais pas, mais j'avais beaucoup aimé. Alors quand j'ai lu dans je ne sais plus quel gratuit qu'il en sortait un nouveau, je l'ai acheté immédiatement. J'ai profité d'un achat que je devais faire à la Fnac pour choper le bouquin ni vu ni connu, à l'insu de l’œil de lynx de mon mari qui trouve qu'on a déjà beaucoup trop de livres et que la bibliothèque va finir chez les voisins du dessous à force de la charger...

Me voila donc arrivée à la caisse avec le livre de vampires que je venais chercher à la base et le livre Foenkinos récupéré au passage. J'ai eu comme l'impression que la caissière se demandait bien ce que je faisais avec ces 2 livres tellement différents dans mon panier... à moins qu'elle ne se demande rien du tout, ne connaissant ni Foenkinos ni Charlaine Harris, voire aucun des 2. Je me suis peut-être fait des films... la connaissance des beaux livres se perd, de nos jours...

Comme vous le savez si vous avez lu mes dernier billets, j'ai commencé par le livre sur les vampires. Déjà, parce que je voulais connaitre la fin de la saga. Et aussi parce que ça faisait moins longtemps que j'avais publié sur mon blog un billet sur Foenkinos que sur les vampires. 
Je ne voudrais pas que les (rares, j'espère) lecteurs qui n'aiment pas le style de Foenkinos en retrouvent à toutes les pages. Néanmoins, l'envie de lire La tête de l'emploi a été plus forte que tout, et j'ai fini par tomber dedans. Et il faut avouer aussi que les premières lignes sont géniales et donnent envie d'encore. Je voulais vous en mettre un bout, mais comme j'ai prêté le livre dès que je l'ai eu fini (on se l'est arraché, vous voulez dire ! Prenez un ticket, la file d'attente est longue ou, mieux, achetez-le !), je ne peux malheureusement pas vous les retranscrire.

J'ai essayé de les retrouver sur Internet, mais au lieu de ça, je suis tombée sur 15 interviews réalisées par 15 médias différents, avec 15 fois les mêmes questions et - logique - 15 fois les mêmes réponses et 15 fois les mêmes citations en gros caractères... Quelle originalité !
Un seul article est légèrement différent des autres : l'article de RTL.fr, qui a volé un "air" de Bernad... mais avec son R second, Bernad ne manque heureusement pas d'R !

Moi, si je devais poser une question à Foenkinos sur ce livre, ce ne serait pas s'il ressemble à son personnage ou que lui inspire le prénom David... La vrai question est  : comment vous est venue cette idée lumineuse de dédier un coin sexshop dans une quincaillerie ?


Titre : La tête de l'emploi

Auteur : David Foenkinos

Date de sortie : janvier 2014

Synopsis : Déjà, à la naissance, Bernard n'a pas eu de chance. Il s'appelait Bernard. Tout le monde peut s'appeler Bernard, et ce Bernard était aussi neutre que son prénom. Rien d'étonnant alors à ce que sa vie soit un puits sans fond de neutralité. Une réussite lente et croissante dans l'échelle sociale, une femme avec qui il ne fait plus l'amour, et une fille partie vivre à l'étranger... Alors, comme un couple normal, il subit de plein fouet la crise. 
La crise de son ménage : le départ de sa fille révèle une faille profonde. Sans enfant à la maison, le couple n'a plus rien à se dire et se délite. 
La crise économique : travaillant dans une banque, Bernard la vit encore plus fort que les autres. 
Sans amour et sans le sou, il se retrouve obligé de retourner vivre chez Papa-Maman...

Mon avis : 
  • Les plus : je vous ai déjà dit que la plume de Foenkinos est superbe ? Oui ? Mince alors, je perds la mémoire... Enfin, s'il fallait le redire 1 000 fois pour vous en convaincre, je commencerai maintenant. Quelle écriture sublime, quelle poésie, quelle simplicité époustouflante... ! Un vrai déluge de beaux mots. Là où l'auteur est vraiment fortiche, c'est pour construire une histoire à partir de ce "rien" qui fait la vie de tous les jours. Ces anti-héros propulsés au rang de héros du jour, avec un rôle (et une tête ?) à contre-emploi, sont jubilatoires ! Je ne devrais pas le dire (les personnes concernées pourraient en prendre ombrage), mais j'ai reconnu en Bernard un joli patchwork de personnes de mon entourage. Car les héros de Foenkinos sont vous et moi, un peu de chacun dans un personnage unique, mais qu'on aurait pu connaître !
  • Les moins : hasard du calendrier, cette réédition sort juste après Je vais mieux. Avec une trame presque identique, j'ai eu comme un sentiment de déjà-vu. Heureusement qu'il y a un sexshop dans la Quincaillerie ;-)

Note : 7/10


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