samedi 15 novembre 2014

Le grand voyage - Franck Thilliez

De bon matin, un jour dans le train, au moment de m'asseoir, j'ai découvert sur mon siège un petit livre de poche intitulé "Les petits polars du Monde : Le grand voyage de Franck Thilliez". 
Surprise, j'allais le tendre à mon voisin d'en face, pensant que le livre lui appartenait, quand j'ai remarqué, sur la couverture, une pastille qui indiquait "SNCF vous offre un moment d'émotion". 

Ça, j'adore !! Moi qui passe mes heures de train à lire, me voir offrir un petit recueil par la SNCF, j'avais l'impression d'être récompensée pour ma fidélité et ma bonne humeur quotidienne (je trouve que mon calme face aux grèves ou face aux jeunes et leurs MP3 trop sonores mérite en effet d'être récompensé ;)

En gros, j'ai trouvé le concept absolument génial : tu trouves une nouvelle sur ton siège, tu la lis, et tu la transmet au voyageur suivant. Cette année, apparemment, l'oppération était rééditée pour la 3ème année consécutive, avec les polars à l'honneur : 13 auteurs pour 13 nouvelles inédites voyageant à travers rails et stations de transilien. 

Je suis donc tombée, pour ma part, sur une nouvelle de Franck Thilliez : Le grand voyage
Une occasion en or de découvrir cet auteur, que je ne connaissais pas.


Titre : Le grand voyage

Auteur : Franck Thilliez

Date de parution : juillet 2012

Résumé : Alors que Gilda et son fils, Jérémy, ont enfin réussi à s'offrir des vacances rêvées à bord d'un paquebot de croisière, ils découvrent un rouge-gorge qui s'est laissé enfermer dans la cale du navire. Quelques heures plus tard, en plein milieu de la nuit, le paquebot s'arrête soudainement et les passagers se retrouvent enfermés dans leurs compartiments. Certains commencent à ressentir de premiers malaises...

Mon avis : cette petite nouvelle a tout d'une nouvelle. Un début d'histoire alléchant, une promesse qui tient la route... mais un goût de trop peu. Je le redis, mais le format "nouvelle", pour moi, ne permet pas de développer correctement une intrigue, ce qui est le cas ici, tout au long des 40 pages du récit. Si l'écriture est plaisante et l'idée de base plutôt bonne, j'ai trouvé la fin complètement abrupte. Il semblerait que la sensation d'angoisse profonde qu'on éprouve en lisant ce livre est propre à l'auteur (j'avoue flipper, du coup, d'en lire quelques 300 pages). Après, les livres et films catastrophes ne sont pas vraiment ma tasse de thé, je leur préfére de loin des happy ending. En bref, je n'ai pas été totalement séduite... si ce n'est pas le concept des Petits polars du Monde, que je trouve remarquable.


Ma note : 5/10

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