Avec mes copines, on est toutes de grandes lectrices, qui aimons partager sur les réseaux sociaux nos dernières lectures.
C'est comme ça que j'ai découvert Alexandre Jardin.
Ma belle-sœur Audrey remarquait sur Facebook que les livres de l'auteur n'étaient plus ce qu'ils étaient. Moi, comme un âne (ou un zèbre ?), je n'avais même jamais entendu parler de M. Jardin, ce que je ne manquais pas de souligner. Moins d'une semaine après, Charline m'apportait Le Zèbre.
Curieuse, je l'ai donc tout de suite mis dans mon sac pour le lire lors de mes nombreuses heures de train hebdomadaires...
Titre : Le Zèbre
Le zèbre a obtenu le prix Femina 1988.
Auteur : Alexandre Jardin
Date de parution : août 1988
Résumé : Gaspard Sauvage est, depuis presque toujours, surnommé Le Zèbre. Ce petit grain de folie et son caractère imprévisible lui ont valu cette appellation, qui le rend fier. Mais après 15 années de mariage, ce notaire et père de famille se rend soudain compte que la routine a envahi sa vie. Décidé à redevenir Le Zèbre, il entreprend de séduire de nouveau sa femme, comme à leurs débuts, avec malice et, avouons-le, un grain de folie.
Mon avis : au départ, le pitch est bon. Essayer de raviver la flamme, de déchaîner de nouveau les passions... quel beau programme ! Pour autant, et malgré tous les éloges qu'a pu avoir Alexandre Jardin, je n'ai pas réussi à adhérer à ce roman. Désolée les filles, cela m'est tout personnel, mais Le Zèbre est trop fantaisiste, trop antipathique pour moi. Il ne cesse de vouloir retrouver un passé mort depuis longtemps au lieu de créer de belles choses à venir, et sa femme, de toute façon, ne lui laisse pas la moindre chance d'y arriver. Résultat : on a envie de partir en courant.
Aucune poésie dans cette amourette, car Le Zèbre cherche avant tout à imposer sa vision très dérangeante des choses au lieu d'écouter et de faire plaisir, ce qui est pour moi la base d'une belle histoire d'amour. Et sa femme, quant à elle, ne fait aucun effort ou bien quand il est trop tard. Du coup, ce livre ne m'a pas fait rire, et m'a même mise profondément mal à l'aise. L'auteur est excessif en tout et, de ce que j'ai lu d'un de ses autres romans qu'on m'a prêté (je n'ai pas encore fini mais je sens que la critique sera proche de celle-ci), je comprends qu'on se lasse très vite...
Ma note : 3/10
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