samedi 12 juillet 2014

Ne lâche pas ma main - Michel Bussi

Après Un avion sans elle et Nymphéas noirs, Ne lâche pas ma main est le troisième roman disponible en poche de l'auteur que j'ai décidé de vous présenter. 

Pofitant de mon passage à la Fnac pour acheter le dernier Bussi, N'oublier jamais, au grand format pour la fête des pères (je le lui emprunterai et vous ferai certainement un compte rendu rapidement), j'ai embarqué au passage, pour moi, Ne lâche pas ma main. Au vu de la qualité des romans précédents, je n'ai vraiment pas réussi à m'en empêcher !

La barre était haute pour cet auteur. Après les 2 premiers romans qui m'avaient envoutée, j'attendais beaucoup de ce troisième opus, dans lequel l'auteur quittait un peu sa Normandie natale pour nous faire découvrir l'île de la Réunion. Un décor exotique, donc, qui donnait vraiment envie ! 


Titre : Ne lâche pas ma main

Auteur : Michel Bussi

Date de parution : 2013

Résumé : lorsque la femme de Martial Bellion, Liane Bellion, disparait pendant leur séjour sur l'île de la Réunion et que du sang est retrouvé dans la chambre d'hôtel du couple, Martial est considéré comme le suspect principal de l'enquête. Acculé, il s'enfuit alors brusquement avec Sofa, sa petite fille de 6 ans, lançant ainsi le début d'une chasse à l'homme à travers l'île. 
Est-ce que Liane est toujours vivante ? Est-ce que Martial est coupable ? La police de l'île arrivera-t-elle à le stopper dans sa course ? Je vous invite à entrer dans le roman pour le découvrir...

Mon avis : comme toujours, les livres de Michel Bussi coulent comme du bon rhum, et sa plume nous emporte, tout au long des 300 pages du roman, avec délectation. L'auteur, après Giverny, nous fait voyager sur l'île de la Réunion et nous transporte littéralement sur place. L'histoire est plaisante, sans prise de tête et le roman se lit très facilement, en 3 jours maximum. Comme toujours avec Michel Bussi, je n'ai pas réussi à décrocher du livre une fois celui-ci commencé. Les amateurs de policiers devraient s'y retrouver !
Cependant, Ne lâche pas ma main n'a ni le rythme effréné d'Un avion sans elle, ni la fin déconcertante de Nymphéas noirs. Du coup, on reste sur notre faim par le dénouement un peu simpliste du roman. Dommage, quand on sait que l'auteur a largement les moyens de nous surprendre !

Ma note : 7/10


samedi 5 juillet 2014

La fête de l'insignifiance - Milan Kundera

Tout commence un jour chez le traiteur à côté du bureau (et oui, les idées lectures sont à prendre partout !), où je croise ma collègue Anaëlle, qui revient de la Fnac. 
Je lui demande alors quel livre elle a acheté, car je sais qu'elle aussi est une boulimique littéraire (et je crois bien qu'elle me surpasse de loin). Elle me répond quelque chose du style : "je ne pensais pas que Milan Kundera allait ressortir un nouveau roman. Alors quand je l'ai vu, j'ai sauté dessus".

Voici ce qui résume l'opinion de la planète littéraire à la sortie du roman. Personne ne pensait que Milan Kundera reprendrait du stylo... 

Et moi encore moins ! Car je n'avais jamais entendu parler de cet auteur. Négligence ? Faute impardonnable ? Je n'en sais trop rien, mais j'acceptais quelques jours plus tard le cadeau de ma collègue qui me prêtait le livre. 


Titre : La fête de l'insignifiance

Auteur : Milan Kundera

Date de parution : avril 2014

Résumé : "Jeter une lumière sur les problèmes les plus sérieux et en même temps ne pas prononcer une seule phrase sérieuse, être fasciné par la réalité du monde contemporain et en même temps éviter tout réalisme, voilà La fête de l'insignifiance." C'est ainsi que débute le résumé officiel de ce roman. 
Tout commence par une réflexion sur les nombrils comme point d'orgue de la sensualité du siècle... et se poursuit par une fête d'anniversaire où se croisent des personnages fantasques, qui bavardent et s'amusent de tout...

Mon avis : vous n'avez rien compris au résumé ? Moi non plus. Et d'ailleurs, je n'ai absolument rien compris au roman. Certes l'écriture est absolument magnifique, certes les formules sont caustiques, cyniques et mordantes, certes les non-sens ont un sens au delà du sens... mais je suis à mille années lumières de ce type d'écriture, de sujet... J'aime les histoires avec un début, un milieu, une fin. Les histoires où l'on grandit avec les personnages et où l'on vibre avec eux. Une histoire qui a une queue et une tête... J'aime les beaux mots, mais comme je le dis souvent du cinéma, les belles images ne peuvent à elles seules supporter un mauvais scenario. Et de scenario, ce roman n'en comporte pas vraiment.
Les amateurs de Boris Vian érigeront, avec ce roman, Milan Kundera au rang de génie littéraire du siècle (vous devinerez que Télérama adore !!), mais je n'aime pas Boris Vian et je n'ai pas aimé ce livre.

Ma note : 3,5/10