samedi 28 mars 2015

Mourir sur Seine - Michel Bussi

Michel Bussi, je ne le redirai jamais assez, c'est mon auteur fétiche du moment. Je crois bien que depuis que j'ai découvert Un avion sans elle en avril 2014, j'ai descendu tous les livres que je trouvais de lui sur les marchés de France et de Navarre. 

C'est d'ailleurs le côté frustrant du truc : j'aime tellement l'auteur que je dévore ses bouquins en 3 jours, et les enchaine les uns après les autres. Alors, après l'excellent Gravé dans le sable, j'étais désespérée d'attendre le mois de mai qu'il sorte son nouveau roman. 

C’était sans compter les Éditions des falaises, qui ont eu l'excellente idée de publier le format poche d'un de ses premiers romans : Mourir sur Seine. Ça m'a illuminé la journée, cette bonne nouvelle : un nouveau livre de Michel Bussi à découvrir + un prix raisonnable, j'en demande tous les jours !

Immédiatement, j'ai sauté sur le bouquin ! Pour tout vous avouer, je l'ai même acheté directement en double. Non, je ne suis pas encore fétichiste, mais il se trouve que l'action de ce polar se déroule à Rouen, pendant l'Armada, et que ma meilleure amie habite Rouen (et qu'on a fait l'Armada 2013 ensemble, si c'est pas beau ça) ! Alors j'avais une bonne raison de lui en prendre un exemplaire, c'est certain.

En plus, si je veux que Bussi soit dans le top 3 des auteurs français les plus lus en 2015, c'est pas con de tout acheter en double ! J'y crois moi, à son entrée sur le podium. J'espère bien qu'il va nous éjecter, a minima, Katherine Pancol, voire en option très souhaitée Guillaume Musso, du top 3... Affaire à suivre...

En tout cas, après lecture de ce roman, je pense bien qu'il va donner envie à quelques nouveaux lecteurs de découvrir son univers normand en profondeur.


Titre : Mourir sur Seine

Prix :  Prix du Comité régional du livre de Basse-Normandie (Prix Reine Mathilde), 2008

Auteur : Michel Bussi

Date de parution : mai 2008

Editeur : Editions des Falaises

Résumé :  Un meurtre, 8 millions de témoins... Sixième jour de l'Armada 2008, un marin est retrouvé poignardé sur les quais de Rouen. Puis un autre, quelques jours plus tard.... Quel est ce secret qui relie les marins venus célébrer l'Armada à Rouen ? Comment l'assassin arrive-t-il à tuer dans ce bain de foule ? Sera-t-il possible de trouver la clé du mystère avant la grande parade de la Seine, apothéose finale de l'Armada ? Michel Bussi nous entraine, de Rouen à Caudebec-en-Caux, berceaux de sa chère Normandie, sur les traces de la piraterie et nous conte l'histoire insolite des berges de Seine.

Mon avis :  
Un roman réellement fait pour moi. 
Un excellent polar d'abord. Même si clairement j'aurais pu en deviner le dénouement assez vite, encore une fois je n'ai bêtement rien vu venir. Pari réussi, donc ! L'histoire est très bien ficelée, et comme toujours nous tient en haleine du début jusqu'à la fin.
Un style d'écriture qui me délecte. Je suis amoureuse de la plume de Michel Bussi. Sans prétention, l'auteur fait néanmoins mouche à tous les coups. On se glisse dans son écriture comme on se love dans un pyjama de flanelle. Parfait pour une lecture sous la couette au coin du feu. Michel Bussi a une écriture qui réchauffe et qui rassure !
Ses personnages sont toujours aussi attachants. Dans ce roman, on accompagne Maline, une journaliste locale ex-reporter à Libération, qui suit la piste du meurtrier en parallèle de l'enquête menée par la police. On a donc le côté face - officiel - de l'enquête, mené par la police locale par la voix de son enquêteur principal Gustave Paturel (et surtout son incroyable acolyte roumain Stepanu, un personnage sarcastique et terre-à-terre), et le côté pile - officieux - avec la présence de la pétillante Maline Abruzze, une journaliste fouineuse comme on imagine les journalistes d'investigation. Au milieu de tout ça, le sémillant bellâtre réunionnais Olivier Levasseur, attaché de presse de l'Armada, dont on ne sait pas trop bien jusqu'à la fin s'il est du côté des bons ou des truands. 
Et le must : l'histoire se passe à Rouen. Forcément, de base, je partais avec un excellent a priori. Connaissant de mieux en mieux la ville, j'ai encore une fois été émerveillée de suivre l'histoire dans des lieux que je connais. J'imagine que les normands doivent encore plus en profiter, car Bussi raconte la Normandie comme personne. Il l'agrémente d’incroyables épopées de piraterie et de chasses au trésor, et je ne serai pas étonnée de voir un jour quelques orpailleurs venir s'installer dans ce charmant coin de notre belle vieille France.


Ma note : 8,5/10







samedi 21 mars 2015

Pourquoi je n'irai pas au Salon du livre de Paris ?

Le Salon du livre de Paris, on m'y a vu une fois (hors boulot), on ne m'y reprendra plus. J'étais venue pour accompagner Charline à la dédicace de David Foenkinos, et je me suis retrouvée dans une bétaillère attrape-couillons. C'est d'ailleurs un peu le travers de tous les Salons aujourd'hui : on paye plus de 10€ pour pouvoir... entrer dans un supermarché géant. Ainsi, pour le Salon du Livre, on paye 12€ pour accéder à... la Fnac. Ni plus ni moins. On y trouve les mêmes livres commerciaux, sauf qu'on s'acquitte d'un droit d'entrée pour avoir le droit d'acheter. Pareil pour le Salon du chocolat, la Foire de Paris, la Japan Expo... Autant aller directement chez le chocolatier ou le libraire... Car on y trouve autant de livres, voire plus. En effet, le Salon du Livre est vraiment la foire aux gros éditeurs et on peut aisément s'en passer.

Bon, me direz-vous, il y a aussi les dédicaces. Oui, ben là, je vous arrête tout de suite, il y a un monde de fous, souvent des adolescentes gonflées aux hormones, et franchement, mieux vaut rencontrer les auteurs lors d'une séance de dédicaces plus intime dans une librairie plus confidentielle que de supporter une séance de dédicace sur le Salon du Livre. Surtout que ce sont principalement des têtes d'affiches qui viennent sur le Salon, et va te vanter auprès de tes collègues d'avoir une signature de Marc Lévy ou Amélie Nothomb... ça ne vend pas du rêve !

En parlant de Marc Lévy justement... voilà une parfaite transition avec une étude publiée par Le Figaro à l'occasion de cette nouvelle édition du Salon du Livre. Une étude qui avait pour but de déterminer les auteurs préférés des Français, dans 2 catégories : les classiques (les morts) et les vivants. 

Parmi les vivants, les plus populaires sont : Marc Lévy (25%), Jean D'Ormesson, Guillaume Musso. Suivent Max Gallo, Amélie Nothomb, Michel Houellebecq, Fred Vargas, Anna Gavalda, Alexandre Jardin, Eric-Emmanuel Schmitt et Khaterine Pancol.

Parmi les morts, on compte : Victor Hugo (36%), grand gagnant, Marcel Pagnol et Jules Verne. Emile Zola et Guy de Maupassant suivent. 

Mon avis sur ce sondage est moins horrifié que celui que j'ai pu lire dans la plupart des médias. Et oui, Marc Lévy arrive premier. A sondage populaire, gagnant populaire, ça me semble très logique. Alors, il manque certes de très bons auteurs populaires qui, selon moi, mériteraient leur place dans le top 20, tels que les excellents Michel Bussi, David Foenkinos ou Bernard Werber, mais je ne suis pas choquée d'y retrouver Lévy, Musso ou Nothomb. Au contraire, ils sont les plus vendus en France, normal qu'ils soient les préférés des Français. 

Par contre, Marcel Pagnol ou Jules Vernes, là, j'étais plus sceptique. Hugo, je comprends déjà mieux. Quand on demande au Français lambda de citer un écrivain mort, j'imagine que Victor Hugo restant l'auteur classique le plus connu des Français, ils n'ont, pour la plupart, été capables de citer que celui-là. Je serai curieuse de savoir combien ont réellement lu un Victor Hugo dans leur vie. Et encore plus, combien ont lu Marcel Pagnol ou Jules Verne ! Beaucoup de médias ont essayé de comprendre comment les Français pouvaient plébisciter à la fois Marc Lévy et Victor Hugo. Il n'y a rien à comprendre. Ils ont lu le premier et citent le second de nom uniquement. Notoriété spontanée de Victor Hugo : 36% sans (presque) aucun marketing ! Le boss des boss de la littérature classique !

Voilà, ce chapitre sur le Salon du livre se referme et franchement, nous ne perdons pas grand chose à bouder ce Salon complètement commercial et franchement inintéressant. Mon seul pincement au cœur est de rater la présence, cette année, de Michel Bussi sur l’événement. Mais je devrais bien arriver à me rattraper lors de la venue prochaine de l'auteur dans une jolie librairie de quartier. 

Sur ce, vous qui avez désormais du temps et de l'argent pour faire autre chose de votre week-end, filez acheter un bon bouquin à lire au coin du feu. Ça coûtera moins cher et ça vous procurera infiniment plus de joie.

samedi 14 mars 2015

Ne me dites plus jamais bon courage - Philippe Bloch

J'ai eu de la chance d'avoir récemment une infirmière qui aime lire. Ça m'a fait passer les soins plus facilement, et ça nous a permis de nous échanger nos livres du moment. 

Je lui ai ainsi prêté le très beau Tout le monde est occupé, de Christian Bobin, et Absolument dé-bor-dée !, de zoé Shepard. J'ai, pour ma part, récupéré Ne me dites plus jamais bon courage, du journaliste Philippe Bloch, et le Carnaval des animaux, d'Eric-Emmanuel Schmitt.

J'ai commencé par le premier, qui se veut être une critique des expressions courantes qui nous freinent au quotidien au lieu de nous porter. Un tour d'horizon des mauvaises manies de langages françaises, qui influent sur notre manière d'être et sur notre perception de la société.



Titre : Ne me dites plus jamais bon courage, lexique anti-déprime à usage immédiat des français

Auteur : Philippe Bloch

Date de parution : octobre 2013

Résumé : " découvrez dans ce « petit » lexique les douze expressions qui vous pourrissent la vie au quotidien sans même vous en rendre compte, et apprenez à vous en débarrasser au plus vite. Cela fera du bien à tout le monde, et permettra à la Sécurité Sociale d’économiser des milliards d’euros en antidépresseurs. Mais surtout, cela libérera votre énergie et vous redonnera envie de l’avenir, infiniment plus excitant que vous ne le pensez. De refaire des projets, de rêver grand, de ne plus vous accrocher à un passé révolu. Vous le verrez, le bonheur est contagieux et il est à portée de mots…"

Mon avis : un livre qui point du doigt les expressions bien de chez nous et qui nous font toujours voir le verre à moitié vide. 
- "Bon courage"
- Un "petit café", une "petite clope", un "petit restaurant"... tout est "petit" !
- Le problème c'est que
- Pourvu qu'il ne m'arrive rien !
- Ce sera tout ?
- Vivement la retraite
- Il est bien gentil...
- Ça ne marchera jamais
- Dans ce pays...
- ... à l'étranger..
- C'était mieux avant /
- On a toujours fait comme ça
Un livre qui nous fait prendre conscience que les personnes négatives trouveront toujours un problème à chaque solution, et qu'il est temps de trouver une solution à nos problèmes. Un livre sur l'optimisme, un condensé de vérités très pertinentes, agréable à lire et absolument représentatif de la société française. Par exemple, cette haine de la réussite, quand l'auteur évoque le fait que " le Français applaudit son voisin lorsqu'il gagne à l'Euro Millions ou au tiercé, mais il juge indécente la fortune acquise par un entrepreneur ".
Cependant, si c'est un bon livre, je regrette que Philippe Bloch ne se contente de pointer du doigt ce qui ne va pas, mais ne donne aucune solution. S'il l'assume entièrement, j'ai pour ma part trouvé l'initiative inachevée. Comment, au-delà de la prise de conscience de chacun, faire bouger les choses pour la société ? Est-on condamné à être triste ensemble ou à être heureux chacun individuellement ? Dommage que Philippe Bloch ne nous livre pas quelques clés du bonheur.  
Au final, c'est typiquement français : on pointe les problèmes, pas les solutions. CQFD.


Ma note : 6/10

mardi 10 mars 2015

Maman a tort, le nouveau Michel Bussi programmé le 7 mai

Quelle joie de découvrir ce midi le résumé du nouveau roman de Michel Bussi, Maman a tort, dont la sortie est programmée le 7 mai prochain.

Le résumé me donne l'eau à la bouche, je suis dans les starting blocks !!


"Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit.
Il est le seul… Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l’aide.
Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple.
Car déjà les souvenirs de Malone s’effacent.
Ils ne tiennent plus qu’à un fil, qu’à des bouts de souvenirs, qu’aux conversations qu’il entretient avec Gouti, sa peluche.
Le compte à rebours a commencé.
Avant que tout bascule. Que l’engrenage se déclenche. Que les masques tombent. Qui est Malone ?"



samedi 7 mars 2015

Alors voilà, les 1001 vies des urgences - Baptiste Beaulieu

Alors voila, les 1001 vie des urgences, c'est un livre choppé à la volée. Volée de l'open space, quand ma collègue Camille à proposé à qui voulait de lui prêter ledit livre. 
Un témoignage d'interne urgentiste... avec 3 de mes amis médecins, je ne pouvais pas refuser ! Une belle occasion d'avoir enfin quelque chose de médical à leur raconter, et qui ne soit pas lié à moi (finies les soirées où t'as l'impression de leur taxer une consult' gratuite alors qu'en fait tu cherches juste à utiliser le même langage qu'eux... ;)
Je tenais mon graal !

Me voici donc partie du bureau le soir, plus riche que le matin en arrivant, avec ce beau livre, Alors voila, les 1001 vies des urgences qui, soit dit en passant, se boit comme du petit lait !



Titre : Alors voilà, les 1001 vies des urgences

Auteur : Baptiste Beaulieu

Date de parution : octobre 2013

Résumé : Baptiste Beaulieu a créé un blog pour raconter son quotidien d'interne aux urgences. Un blog qui devient, en 2013, un livre. Dans celui-ci, Baptiste, amoureux des gens, raconte à l'une de ses patientes en phase terminale, des anecdotes incroyables sur les patients de l'hôpital, pour lui permettre de s'évader de sa maladie. Très vite, le personnel de l'hôpital lui apporte son aide en lui délivrant d'autres histoires, parfois croustillantes, parfois touchantes...

Mon avis : l'exercice de passer du blog au livre n'est pas évident, et Baptiste Beaulieu réussit le pari assez bien. Malgré quelques passages un peu abruptes d'un thème à un autre (par moment, j'avais du mal à trouver le lien entre les paragraphes), le style fin, plein d'humour et de figures de styles de Baptiste Beaulieu nous emporte dès les premières pages. On pourrait même dire un style un peu "carabin", c'est ce que j'ai ressenti à la lecture. C'est ce qui fait la force du témoignage de Baptiste Beaulieu. Ce style "carabin" permet en effet de dévoiler l'humanité profonde des urgentistes, mais aussi de dédramatiser certaines anecdotes qui ne pourraient pas être racontées sans cela, car trop intenses. Le métier d'urgentiste, je le sais par mes amis médecins, peut traumatiser quelqu'un de non averti (voire même d'averti). Aussi, le style jovial de l'auteur nous permet-il de toucher du doigt certains sujets, presque sans séquelle. Même si certaines scènes sont certainement un peu exagérées pour le livre, on prend un réel plaisir à les dévorer et on a un goût de reviens-y. 
D'ailleurs, pour ceux qui auraient envie de prolonger l'aventure (ou de découvrir le style de l'auteur avant de se plonger dans le livre), sachez que le blog continue, et c'est un réel plaisir d'aller y glaner quelques histoires supplémentaires. 
Un bon livre donc, à mi-chemin entre l’œuvre romancée et le témoignage. On en ressort avec quelques fous rires (je vous jure qu'il a décrit trait pour trait mon chirurgien !) et quelques larmichettes. Parce que les urgences, c'est vrai, c'est aussi des larmes. Des larmes que les infirmières et les internes, tels que Baptiste Beaulieu, rendent plus belles, plus supportables, plus humaines...


Ma note : 7/10

dimanche 1 mars 2015

Que sont-ils devenus ? - Charlaine Harris

Le problème des romans à saga, c'est qu'ils ne savent jamais quand s'arrêter. 
Tout au long de ce blog, j'ai analysé pour vous les romans de la série La communauté du Sud de Charlaine Harris (ou True Blood en TV) et, au fur et à mesure de ma lecture, j'avais senti la flamme originelle baisser d'intensité. Le risque que l'on prend, à vouloir sortir un bouquin par an, c'est que les idées s'épuisent et que, in fine, le lecteur aussi.

Messieurs les auteurs, ne pensez pas qu'à l'argent ! Pensez aussi à vous et à vos lecteurs. Si vous n'avez pas l'idée "waou", n'écrivez pas (a fortiori quand vous êtes auteur de romans policiers, mais ça c'est une autre histoire) ! Vous ne vous ferez que du mal, et à nous aussi.

Au bout de plusieurs années à suivre Charlaine Harris, je m'étais donc lassée : plus aucune originalité, des romans pour ne rien raconter (à part les journées longues à mourir de Sookie Stakehouse...)... Bref, on s'ennuyait ferme ! Sans mentionner la série TV qui prenait un méchant coup de plomb dans l'aile... je la regardais plus histoire de dire que je finissais la série, que par envie. C'est dire !

Donc, quand le dernier roman de La communauté du sud, La dernière mort, est sorti, c'était quelque part un soulagement pour moi. On allait passer à autre chose. Sauf qu'elle avait réfléchi à sa sortie, la maligne... et que ce tome était l'un des plus intéressant de la saga, nous attirant même une larmichette et une furieuse envie d'y revenir ! 

Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir récemment, en librairie, un nouveau bouquin sur l'univers de la saga. Forcément, j'ai craqué. Et alors que j'étais restée sur une très belle dernière impression, cet opus, destiné à nous indiquer ce que les personnages de la saga sont devenus, est en fait une immonde daube commerciale... qui nous laisse comme un arrière-goût amer.


Titre : La communauté du sud - Que sont-ils devenus ?

Auteur : Charlaine Harris

Date de parution : octobre 2014

Résumé : de A à Z, Charlaine Harris nous renseigne sur les destins laissés en suspens des personnages de sa saga La communauté du Sud. Eric Northman, Sookie Stakehouse, Bill Compton... ils sont tous là, même ceux dont on ne souvient plus.

Mon avis : totalement bâclé, tant dans le concept que dans l'écriture, je vous déconseille très fortement de lire ce bouquin. Un livre commercial complètement raté. 
  • Le format, "de A à Z", pour commencer : cela nous fait terminer par des personnages totalement secondaires, ce qui est à mon sens absolument débile. On aurait aimé terminer le roman par les personnages qui nous ont fait vibrer tout au long des 13 tomes : Eric Northman, Sookie Stakehouse, Bill Compton, Alcide Herveaux... 
  • Ensuite, le choix des personnages traités : tous les personnages des 13 romans sont là, même ceux croisés 2 secondes. Du coup, 2/3 des personnages (et je suis gentille), ne nous disent rien. Et pourtant, on l'a suivie avec assiduité, cette saga, et on a même regardé la série. On ressent alors une immense gène, voire une honte, à ne pas connaître les personnages dont il est question. Un peu comme si on n'avait pas bien fait ses devoirs... 
  • Enfin, le contenu totalement bâclé. Cela vaut-il la peine de mettre autant de personnes pour indiquer, pour certains : "John Quinn eu encore bien des aventures" ? C'est tout ?? Pour l'un des personnages centraux de la saga ?? Shame on you, Charlaine Harris ! 
Pour conclure, une belle daube (à 8€ la demi-heure de lecture, les salauds), à fuir d'urgence.


Ma note : 2/10