samedi 9 décembre 2017

Glacé - Bernard Minier

Cette critique-là, j'aurais mis du temps à l'écrire... 
✓ parce qu'au boulot, on est entré dans un bon grand tunnel de "c'était pour hier", 
✓ car j'aime prendre le temps d'écrire les critiques des livres que j'ai le plus aimés, 
✓ parce qu'entre le moment où j'ai lu le roman et le moment où je me suis décidée à écrire mon billet, France TV en a décliné un téléfilm... et qu'il fallait que je le regarde pour vous en faire un joli comparatif livre versus série. 

Tout cela fait que j'ai pris un sacré retard sur mon article et qu'aujourd'hui, je ne sais plus vraiment par quel bout prendre ce thriller. En effet, au final, j'ai ressenti beaucoup d'émotions contradictoires, entre un livre vraiment génial et une série soporifique, ce qui fait que je n'arrive pas à avoir une vision d'ensemble claire de cette oeuvre...


Titre : Glacé

Auteur : Bernard Minier

Date de parution : 2011 aux éditions Xo


Quelques infos sur le téléfilm : 

  • Série en 6 épisodes de Laurent Herbié
  • Avec : Charles Berling, Julia Piaton, Nina Meurisse, Pascal Greggory...
  • Date de diffusion : 2017




Résumé : Pyrénées profondes... en haut d'un télésiège menant à une centrale hydroélectrique, est retrouvé un corps de cheval sans tête. Le premier d'une longue liste, puisque très vite des corps humains sont retrouvés dans la vallée gelée. Le commandant Servaz mène l'enquête. Une enquête qui le mène tout droit au centre psychiatrique de haute sécurité de la vallée : l'Institut Wargnier. 

Mon avis : un excellent thriller qui ne saurait mieux porter son nom, tant il nous fait plonger dans une atmosphère... glacée ! Le roman dérange, le roman glace les sangs... il possède tous les ingrédients du bon thriller : de l'ambiance à l'intrigue, en passant par des personnages torturés... à l'extrême. La localisation de l'action, en pleines Pyrénées au sein d'un asile d'aliénés, renforce ce sentiment d'insécurité qui ne nous quitte plus tout le long du roman. L'écriture est merveilleusement mise au service de cette ambiance plombée des plus inquiétantes. Je ne connaissais pas l'auteur, mais cette première découverte me ravit. C'est un excellent roman, qui mérite d'être lu !
De là, pourquoi l'avoir dénaturé en en déclinant une série des plus plates ? Le scénariste a voulu lier tous les personnages, mais ça ne prend pas. Tout est tiré par les cheveux, le scénario fait du sur-place. L'ambiance est loin d'être glacée, sauf si on considère que rester sans bouger 6 épisodes devant un écran de TV enneigé est glaçant... Car il s'agit bien de cela. Il ne se passe rien, tout est lent et on s'ennuie profondément. Je me suis arrêtée au deuxième épisode, malgré ma volonté de vous faire un vrai compte rendu comparatif livre/film... Je n'ai malheureusement pas pu tenir, je m'endormais à chaque épisode. Le seul point positif : les acteurs, plutôt bons. Dommage, car le téléfilm ne leur rend pas hommage.

Le livre ou la série ?

Sans aucun suspense : le livre, et deux fois plutôt qu'une !!



samedi 28 octobre 2017

Autour du polar français : une table-ronde animée par Michel Goujon, avec Michel Bussi et Sandra Alves

Le 18 octobre dernier avait lieu une table-ronde Autour du polar français à l'auditorium de la bibliothèque de Viroflay (78). 

Une table-ronde alléchante, animée par l'éditeur Michel Goujon et en présence des auteurs de polars Michel Bussi, que je ne présente plus sur ce blog, et de Sandra Alves, que je vais vous faire découvrir très prochainement.

L'occasion de faire un point sur les fondamentaux du polar et ses évolutions au fil des siècles. Je vais essayer de vous en faire un bref résumé de mémoire, n'ayant pas réellement pris de notes, plus occupée à écouter qu'à faire le gratte-papier ;)


Le polar, c'est quoi ? Quels en sont les origines et fondamentaux ?


Pour Michel Goujon, le premier fondement du polar, c'est avant tout la police. Créée au XVIIIème siècle, c'est donc là que le polar prend toute sa signification. Le polar, ou roman policier, c'est avant tout un meurtre et des policiers ou détectives qui enquêtent sur ce meurtre. Ce qui distingue ce genre littéraire, entre autre, du thriller...


Le second fondement, c'est une certaine lutte des classes, la mise en avant des bas-fonds. La révolution industrielle, en ce qu'elle a exacerbée la séparation entre élites et couches basses de la population, a encouragé un climat d'ambiance menant à la révolte, au banditisme, au meurtre, etc.

Mais, comme le rappelle Michel Bussi, le polar c'est aussi l'astuce. L'auteur, dans un roman policier, joue avec le lecteur et, par un twist, une pirouette littéraire, une astuce de romancier, l'amène à jouer un jeu commun, vers la résolution d'une énigme. On retrouve cette astuce chez tous les grands auteurs de romans policiers... Agatha Christie, Maurice Leblanc, Gaston Leroux... et Michel Bussi lui-même !


Quelles tendances observe-t-on dans le polar ?



Selon Michel Goujon, les grandes tendances actuelles sont au nombre de 3 :


  1. La mondialisation du polar, avec l'émergence ces dernières années d'auteurs suédois, norvégiens, islandais... et même chinois.
  2. La féminisation du polar, tant par ses auteurs (Agatha Christie, Mary Higgins Clark... Sandra Alves ;), que par ses personnages (Miss Marple...), mais aussi ses lecteurs qui sont aujourd'hui trustés par des lectrices !
  3. La diversification des genres littéraires : polars, thrillers, policiers historiques, romans noirs, polars fantastiques, romans d'espionnage, policiers humoristiques... Le genre littéraire est l'un des plus prolifique au monde !


Ensuite, dans une seconde partie de la table-ronde, les 2 auteurs ont été amenés à s'exprimer, non pas sur leur dernier roman (ils n'en ont pas eu le temps), mais sur leur perception du polar. Très percutante, cette intervention changeait des questions qui sont systématiquement posées à ce type d'auteur et dont on connait déjà les réponses.
J'ai vraiment apprécié ce moment, et encore plus l'incroyable découverte que j'y ai faite.


Une incroyable découverte ou comment découvrir un auteur qu'on connaissait sans le savoir



Si en effet, ne nous le cachons pas, je venais avant tout pour voir et surtout entendre Michel Bussi, que j'affectionne tout particulièrement (comme vous le verrez dans mon prochain billet dédié à son dernier roman On la trouvait plutôt jolie), Sandra Alves m'était jusque là inconnue au bataillon... Néanmoins, étant une auteur de polar, elle avait déjà ma sympathie et mon attention.


Lors des présentations, j'apprends que cette dernière est un auteur issu de l'auto édition, ou plutôt une auteur qui a réussi à se faire publier grâce au site Nouvelles Plumes (http://www.nouvellesplumes.com/),  un éditeur qui permet à des lecteurs bénévoles de noter des manuscrits encore non publiés par des éditeurs traditionnels et qui publie chez France Loisirs les mieux notés d'entre eux.


Si vous suivez mon blog, vous savez donc que je suis une lectrice Nouvelles Plumes. Tout de suite, je tendais l'oreille. C'est alors que j'ai compris : j'avais lu et noté son manuscrit !! Sous un autre pseudonyme et sous un autre titre (le titre initial étant déjà déposé, elle avait dû en changer), ce qui fait que je n'avais pas fait le lien... mais je l'avais lu ! J'avais même commencé à lire son second manuscrit, qui est ou qui va bientôt être publié. 

Non seulement je l'avais lu, mais je l'avais extrêmement bien noté (9/10), ce qui fait que si elle a été éditée, j'en suis en partie responsable. Quelle fierté ! Du coup, j'ai été retrouver ma fiche de lecture de l'époque sur son premier roman, Traque Mortelle. En conclusion, j'avais mis " Le meilleur roman téléchargé sur Nouvelles Plumes. Bravo ! "

Le monde est vraiment petit. J'ai donc pu acheter le roman, pour le relire en version non PDF et le faire dédicacer. 

Pour l'anecdote : Sandra Alves m'a indiqué lors de la dédicace que presque rien n'avait changé par rapport au manuscrit initial, à part l'orthographe... Dans ma notation de l'époque j'avais indiqué "Encore quelques pétouilles d'orthographe qui restent." Comme quoi... on a toujours été en phase avec cet auteur géniale !

La bonne nouvelle : maintenant qu'elle est éditée, je vais pouvoir en parler officiellement sur mon blog, ce que je ne pouvais pas faire avant. Cela devrait ravir la charmante personne de Nouvelles Plumes avec qui j'en ai parlé ce soir-là ! Hip hip hip, hourra !!


Une dernière anecdote ? Hier soir, ayant terminé le livre de Michel Bussi, je décide de relire Traque Mortelle de Sandra Alves. 
J'ouvre le livre, et là...












samedi 30 septembre 2017

La vie interdite - Didier Van Cauwelaert

Didier Van Cauwelaert, je l'ai découvert dans des styles très différents, mais dans des romans tous aussi bons que les autres : le polar magistral avec Hors de moi, le roman futuriste pour enfants avec la saga des Thomas Drimm, et enfin le touchant roman canin Jules. Tous d'excellents livres, que j'avais tellement appréciés que j'avais ajouté l'auteur sur ma liste des romans à lire de toute urgence. 

Le problème, c'est que si je n'étais tombée jusque là que sur des bons (la chance du débutant ? des conseils particulièrement sélectifs et avisés de mon entourage ? qui sait...), les suivants allaient s'avérer décevants. A commencer par L'évangile de Jimmy, que j'ai commenté sur ce blog récemment, puis par cette très fade Vie interdite...

Un conseil ? Ne vous aventurez pas sur les traces de Van Cauwelaert au petit bonheur la chance, misez sur un ami avisé et bienveillant pour vous conseiller. Moi, par exemple.

Van Cauwelaert est comme une boite de chocolats... on ne sait jamais sur quel chocolat à la liqueur dégueulasse on peut tomber !


Titre : La vie interdite

Auteur : Didier Van Cauwelaert

Date de parution : janvier 1997 aux éditions Albin Michel 

Résumé : Jacques Lormeau ne le sait pas encore, mais il est mort dans son sommeil. Lorsqu'il se réveille, il flotte. Au-dessus de son corps. Et il observe. Les réactions de ses proches. Il observe et il découvre. Des choses. Sur sa femme, sur sa maîtresse, sur son fils. Et sur lui-même. Quelle a été sa vie ? Que va-t-il se passer après sa mort ? A-t-il envie de laisser filer ce monde ? Pourquoi est-il encore rattaché à la vie alors que son corps mort gît dans son lit ? Une réflexion sur l'existence.

Mon avis : nul, nul et re-nul. Une fois passé l'attrait des premières pages et la surprise du thème - plutôt intéressant - du bouquin, on passe vite à des banalités affligeantes et sans aucun intérêt. Tout est trop facile, tout est survolé. Il manquerait une pointe d'humour ou un soupçon de surprise, pour vraiment apprécier le roman. Il a tenté, l'auteur, pourtant. Mais l'humour tombe à plat. L'originalité des premières pages débouche sur un flot de platitudes. Alors qu'avec Thomas Drimm, Van Cauwelaert osait, avec La vie interdite, il distille l'ennui et ressasse l'ordinaire. Le ton se veut désinvolte... ma lecture l'a tout autant été, désinvolte. Le personnage principal n'a aucune aspérité, et on n'arrive vraiment pas à accrocher. Je vous jure que j'ai essayé, je me suis même forcée à finir. Mais vraiment, ce livre ne mérite pas les éloges qu'il a eus...




samedi 23 septembre 2017

Le premier miracle - Gilles Legardinier

Gilles Legardinier, j'aime bien. Enfin surtout ses tous premiers bouquins. Ceux de jeunesse, ses romans d'aventure. Pas ses plus récents, aux couvertures pleines de chats. Pas ceux pour minettes, pleins de bons sentiments...
Et oui, curieusement je préfère ses débuts à ce qui a fait sa réputation.

Alors, quand j'ai lu dans un quotidien gratuit qu'il revenait à ses anciennes amours et qu'il allait publier un bon gros roman d'aventure, j'ai sauté de joie ! Et quand j'en ai découvert le résumé... j'ai aussitôt ajouté le roman à la liste de mes prochaines lectures. Je pouvais déjà sentir le fumet enivrant du coup de cœur... et je dois avouer que je n'ai vraiment pas été déçue. 

Il faudra qu'on m'explique pourquoi ce monsieur-là écrit et vend des millions de chats plutôt de donner corps à son véritable talent...


Titre : Le premier miracle

Auteur : Gilles Legardinier

Date de parution : octobre 2016 aux éditions Flammarion

Résumé : il s'agit d'un objet ancestral. D'un objet mystérieux qui a détruit ceux qui ont déjà réussi à l'utiliser. D'un secret opaque comme la nuit et de personnes prêtes à tuer pour le percer. Il s'agit de Karen, agent des services de renseignement sur les traces de voleurs d'objets rares. De Benjamin, un universitaire en vacances qui semble avoir toutes les compétences nécessaires pour aider Karen à découvrir l'auteur des vols et, plus récemment, celui de l'assassinat d'un érudit. Ensemble, ils vont découvrir le plus grand secret de tous les temps, le premier miracle... 

Mon avis : le meilleur Legardinier, et de loin. Dévoré en un clin d’œil ! Si vous le commencez, une chose est sûre : vous n'allez pas pouvoir le lâcher. C'est magistralement écrit, l'intrigue est d'une efficacité redoutable et le suspense est à couper le souffle. La fin, si elle peut déplaire à certains, car un peu tirée par les cheveux, m'a vraiment bien plu. Legardinier ose et il ose plutôt bien ! L'auteur nous tient en haleine tout le long de son magnifique roman, au sein duquel il mêle habilement le thriller ésotérique, les références historiques et l'humour : le combo gagnant. Legardinier n'a décidément rien à envier à Dan Brown ou d'autres monstres du genre. Il a en effet cette pointe d'humour en plus qui, si elle se prêtait déjà bien à ses romans félins, est la cerise sur le gâteau de ses romans d'aventure. Et des romans comme ça, on regrette qu'il n'en fasse pas plus souvent !



samedi 2 septembre 2017

La mère parfaite est une mytho - Virginie Duplessy

Ce bouquin là est dans la même lignée que La femme parfaite est une connasse... comme j'avais plutôt apprécié le livre et comme je venais d'avoir un petit garçon, bébé Jules pour les intimes, quand je suis tombée sur le titre du livre sur Internet, je l'ai immédiatement mis sur ma liste d'anniversaire.

C'est vrai quoi... avoir un premier enfant, c'est tellement une claque dans la figure, accompagnée d'un milliard de questions permanentes (comment on fait ? suis-une bonne mère ? pourquoi il pleure ? est-ce que je dois aller voir un médecin ? etc.), que je me suis dit qu'un bouquin décomplexant les mères imparfaites serait une bouffée d'oxygène.

La femme parfaite est une connasse m'avait déjà redonné un peu d'optimisme en me montrant que je ne devais pas avoir honte d'aimer Lara Fabian, de ne pas faire de sport pendant la pause déjeuner ou de choisir l'éclair au chocolat le midi à la place de la salade de fruit.... pourquoi pas un bouquin qui nous explique qu'avoir des vergetures après l'accouchement, que ne pas tout cuisiner maison avec un baby cook et que donner un kinder à son fils pour qu'il nous laisse regarder notre série... c'est tout à fait normal ? C'est vrai quoi, on n'est pas tout le temps des mères indignes !!
Celles qui disent le contraire, c'est simple, sont toutes des grosses mythos !


Titre : La mère parfaite est une mytho

Auteur : Virginie Duplessy

Date de parution : mai 2015 aux éditions de L'opportun

Résumé de l'essai : tu viens d'accoucher ? Tu es dépassée par les événements ? Pas de stress, dis-toi que la mère parfaite n'existe pas. C'est une super mytho. Si tu l'écoutes, tu apprendras que son accouchement s'est passé du feu de Dieu en 2 heures top chrono, qu'elle n'a pas de vergetures, que son gamin a fait ses nuits en 3 jours, qu'elle a repris une activité sexuelle 1 mois après l'accouchement, que sa nounou est super, qu'au boulot c'est comme avant et qu'elle n'est pas du tout fatiguée... bla bla bla. MYTHO !!

Mon avis : autant, avec La femme parfaite est une connasse, on avait l'attrait de la nouveauté, autant cet essai, même s'il n'est pas désagréable à lire, sent le pompage à plein nez. Comment se faire du fric en reprenant l'idée des autres ? Sérieusement, je me demande si l'écriture a pris plus d'une semaine à l'auteur... C'est un peu court, un peu bâclé, et je suis restée sur ma faim. Bon, après, on sourit. On ne rit pas, mais on sourit. On se reconnait parfois, souvent. Ca fait du bien de savoir que bon, on n'est pas parfaite mais qu'on fait de notre mieux et c'est bon pour le moral de lire un livre qui se moque des mères qui osent te juger et te critiquer dans ton nouveau rôle de maman. Ca ne mange pas de pain. Foncièrement, ce n'est pas un mauvais livre, mais peut mieux faire. Il y a un tome 2... peut-être que réunir les 2 tomes pour donner plus de corps au concept aurait été plus judicieux. Payer 10 euros pour un livre lu en moins de 2 heures, je ne suis jamais très fan.
Mais se le voir prêter est plutôt une bonne idée, pour le lire pendant la sieste de bébé... 




samedi 26 août 2017

Rupture de contrat - Harlan Coben

Rupture de contrat, c'est le tout premier roman d'Harlan Coben qui met en scène son personnage fétiche, Miron Bolitar. 

Comme je l'ai évoqué dans certains récents billets, je suis tombée sur la poule aux oeufs d'or dans les cartons de vieux livres de ma tante. L'occasion de remettre les pendules à l'heure sur la série des Myron Bolitar, puisque je les ai toujours lus complètement dans le désordre.
Bon, entre nous, je n'avais même pas remarqué que c'était le premier de la saga, c'est dire à quel point l'ordre dans lequel on les lit importe peu.

Dans tous les cas, mes lectures des romans d'Harlan Coben sont toujours un bon moment de passé, donc je n'ai pas tardé à le lire une fois chipé dans le vieux carton de ma tante... et je n'ai pas été déçue !


Titre : Rupture de contrat

Auteur : Harlan Coben

Date de parution : roman traduit en français en 2003 (paru en 1995 aux Etats-Unis)

Résumé du roman : Myron Bolitar est l'agent sportif de Christian Steele, un footballeur américain dont la petite amie, Kathy Culver, a disparu 18 mois plus tôt dans des circonstances troublantes. Alors que le père de Kathy est retrouvé assassiné, la question se pose de savoir si ce meurtre a un lien avec la disparition de sa fille. Dans le même temps, Christian appelle Myron : il vient de recevoir de manière anonyme une revue coquine dans laquelle Kathy apparait nue. Est-ce un canular ? Kathy est-elle vivante ? Que s'est-il réellement passé il y a 1 an et demi ? L'enquête est officiellement relancée...

Mon avis : un bon Harlan Coben. C'est marrant, mais quand je construis mes critiques pour le blog, une fois rédigée, j'aime bien aller voir ce qu'en ont pensé les autres blogueurs. Histoire de comparer. Et là, ce que j'ai lu m'a amené à repenser ma critique, de manière réactive. Car force est de constater que les autres blogueurs et moi n'avons pas vraiment le même avis sur ce roman. 
Ce que je reproche à Harlan Coben, c'est que c'est souvent un peu téléphoné. Si je plonge à chaque fois extrêmement vite dans ses romans, tant c'est bien écrit, je suis aussi très souvent déçue par leur fin, que je devine extrêmement vite. Or dans celui-ci, j'ai comme toujours très vite accroché avec le style d'écriture, mais j'ai surtout été assez surprise par le dénouement, que je n'ai pas vraiment vu venir. Les dernières pages sont plutôt magistrales dans la façon d'amener le coupable à se dévoiler et, jusqu'au bout, le suspense était bien présent.
En conclusion, beaucoup de lecteurs ont trouvé que ce n'était pas le meilleur Harlan Coben. A mon niveau, au contraire, Rupture de Contrat est l'un des romans de l'auteur que j'ai pris le plus de plaisir à lire. On dit que les romans de jeunesse sont les moins bons, j'ai trouvé à l'inverse que Coben avait pris plus le temps de le peaufiner et que le résultat était à la hauteur de la réputation de l'auteur.





samedi 19 août 2017

"Livre ou film ? n°9" : Les yeux jaunes des crocodiles

Un peu de légèreté... 

Alors que j'avais envie de voir Les yeux jaunes des crocodiles (traduisez : "les beaux yeux de Patrick Bruel") depuis un moment, et alors que Kévin avait réussi (un peu malgré lui) à me le récupérer, je n'avais jamais vraiment pris le temps de le regarder.

C'est désormais chose faite, lors d'une soirée "off" où Kévin était occupé ailleurs. J'avoue que je ne me voyais pas lui imposer ça, même si je lui ai déjà imposé bien pire... (ceux qui ont vu Toy Boy avec nous me comprendront...)
Du coup, petite soirée avec moi-même devant un bon vieux film de filles, pendant que Kévin tuait des "chats" sur son jeu vidéo. Normal !

Bon, Les yeux jaunes des crocodiles, on ne va pas se le cacher, ce n'était pas le livre du siècle. Mais c'était gentillet et ça faisait passer le temps. Alors pourquoi ne pas en prendre encore un peu plus (de temps) pour regarder ce que ça pouvait donner en film, vu que j'adore comparer et que je voyais assez bien quel pouvait en être le rendu, façon comédie romantique à la française... 

Et puis n'oublions pas l'argument majeur de ce film : Patriiiiiiick ! 😍 😍 😍
Voilà, tout ça pour ça. On est incorrigibles, nous autres femelles...


Titre : Les yeux jaunes des crocodiles
Prix Maison de la Presse 2006

Auteur : Katherine Pancol

Date de parution : 2006


Quelques infos sur le film :


  • De : Cécile Telerman
  • Avec : Julie Depardieu, Emmanuelle Béart, Patrick Bruel...
  • Date de sortie : 9 avril 2014



De quoi ça parle ?

Ca parle de Joséphine, historienne et maman de 2 enfants, qui se fait jeter par son mari, qui préfère aller élever des crocodiles avec sa nouvelle poule que de rester chez lui avec sa femme et ses gosses. Ca parle de Joséphine qui a, depuis toujours, un cruel manque de confiance en elle, d'autant plus que ça soeur Iris, a toujours tout eu pour elle : le beau mari (Patriiiick), l'argent, et la belle vie à ne rien faire de ses journées... Et quand on fait remarquer à Iris qu'elle est entretenue, celle-ci se targue alors devant témoins, de ne pas rien faire de ses journées, puisqu'elle est en réalité en train d'écrire un roman historique... ce qui est évidemment faux. Alors, pour donner, le change, elle s'empresse de demander à Joséphine de le faire pour elle... Et la pauvre Joséphine, elle, trouve ça relativement normal d'écrire un roman pour la gloire de sa soeur, qui bien évidemment s'en attribuera tous les mérites.  

Mon avis

Le livre est gentillet, l'écriture est gentillette. On prend plaisir à lire ce roman, qui fait un peu figure d'amourette d'adolescents en termes de genre littéraire, mais on l'oublie aussi assez rapidement. 
Les personnages sont sympathiques mais un peu faciles. Iris est trop méchante, Joséphine est trop candide, Philippe (le mari d'Iris) est trop beau, Hortense (la fille de Joséphine) est trop peste comme sa tante, Antoine (l'ex mari de Joséphine parti élever des crocodiles) est trop con (pas étonnant qu'il finisse bouffé par les crocodiles...).
En bref, le livre, comme son titre, est assez anecdotique. On n'y trouve pas plus de crocodiles que de beurre en broche ou de profondeur. Les personnages sont certes attachants, et c'est pour ça qu'on lit les 3 tomes (La valse lente des tortues et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi), mais assez inconsistants. J'ai l'impression, après avoir lu les 3 romans, que cette saga est celle de la facilité, des bons sentiments et du gnan gnan. 
Ce n'est pas que je ne le recommande pas - c'est un très bon livre d'été pour la plage - mais c'est plus un roman d'ados qu'un roman pour moi. J'ai passé l'âge, je pense. 


Le livre ou le film ?

Pas vraiment d'avis là-dessus. Pour ceux qui aiment lire, le livre. Pour les autres, le film. Au moins, en 1h30 c'est plié. Mais attention, c'est français, avec les défauts que ça peut comporter. Budget au rabais, acteurs qui jouent comme au cours Florent, et puis surtout Julie Depardieu, Emmanuelle Béart et Patriiiiiick Bruel. Ca donne le ton. 
Côté niais, on y est, le film a respecté à la lettre l'atmosphère du livre et le style littéraire de Katherine Pancol.
Côté personnages, j'ai préféré le livre. Malgré un peu de survol de la part de l'auteur, ont trouve un peu plus de profondeur chez certains personnages du roman : Joséphine est encore plus naïve dans le livre, Philippe est encore plus séduisant et intouchable (si si, Patrick Bruel est très léger et niais dans son rôle), Hortense est encore plus peste et beaucoup moins fade. Et surtout, Shirley, la pétillante voisine, est inégalable. Aucun souvenir dans le film, elle est passée totalement au second plan, alors que pour moi elle a un rôle assez central. 
Après, certains personnages sont justes exceptionnels dans le film. Un en fait. Iris. Oui elle est méchante et égoïste dans le roman. Mais Emmanuelle Béart - et Dieu sait que je ne l'aime pas - est exceptionnelle. On ne voit tellement qu'elle qu'en fait le film passe totalement à côté du reste.








samedi 12 août 2017

Dune - Frank Herbert

Sur cette critique, c'est certain, je ne vais pas me faire des amis

Dune, ce chef d'oeuvre de science-fiction dont personne ne parle sans des trémolos dans la voix... 
Dune, ce précurseur du genre...
Dune, sans lequel la science-fiction même ne serait pas. ..
Dune, le roman de science-fiction le plus vendu au monde...

Ouai, bof !
Déjà, ça partait mal : j'avais vu le film. Alors, m'a-t-on dit, il ne faut surtout pas se fier au film, même s'il est de David Lynch ! Celui-ci ne rend absolument pas hommage au livre, le trahit complètement, bla bla bla... 
Enfin bon, personnellement, ce film, je n'en avais pas été au bout, tant l'atmosphère était glauque et les personnages hideux, voire repoussants. Je connais peu de films m'ayant fait cet effet répulsif là, à part peut-être Mad Max (et ce malgré le Mel Gibson de l'époque), mais Dune en fait clairement partie. Je vous avais prévenus, vous n'allez décidément pas aimer cette critique !

Il faut dire que le film, c'était ça :

Dune- David Lynch
6 février 1985
Avec Kyle MacLachlan, Francesca Annis, Jürgen Prochnow...


Avouez que vous non plus, vous ne seriez pas séduits... et là, je ne vous parle pas uniquement du vieillissement naturel du film  !

Bon, après, je voulais bien essayer de faire abstraction de l'adaptation, vu que, bien souvent, le film n'a rien à voir avec le roman d'origine. Je me suis donc lancée dans la lecture de Dune, non sans a priori, mais avec une confiance absolue en mon père, pour qui (comme pour beaucoup de monde apparemment) ce livre est l'un des meilleurs romans de science-fiction de tous les temps... 
Je vous la fais courte : je ne suis pas d'accord du tout avec cette analyse !


Titre : Dune

Auteur : Frank Herbert

Date de parution : 1965


Résumé : incapable de vous résumer ce roman, je vous livre ici un quatrième de couverture trouvé sur internet... une fois n'est pas coutume 😉
" Il n'y a pas, dans tout l'Empire, de planète plus inhospitalière que Dune. Partout des sables à perte de vue. Une seule richesse : l'épice de longue vie, née du désert, et que tout l'univers achète à n'importe quel prix. Richesse très convoitée : quand Leto Atréides reçoit Dune en fief, il flaire le piège. Il aura besoin des guerriers Fremen qui, réfugiés au fond du désert, se sont adaptés à une vie très dure en préservant leur liberté, leurs coutumes et leur foi mystique. Ils rêvent du prophète qui proclamera la guerre sainte et qui, à la tête des commandos de la mort, changera le cours de l'histoire. Cependant les Révérendes Mères du Bene Gesserit poursuivent leur programme millénaire de sélection génétique ; elles veulent créer un homme qui concrétisera tous les dons latents de l'espèce. Tout est fécond dans ce programme, y compris ses défaillances. Le Messie des Fremen est-il déjà né dans l'Empire ? "

Mon avis : vous n'avez rien compris au résumé ? Moi non plus. Et je n'ai pas non plus compris de quoi parlait ce roman. On est propulsé dès les les premiers chapitres dans une telle violence de termes compliqués sortis de nulle part et de personnages aux grades (races ?) tellement tirés par les cheveux qu'il est difficile de résister au choc. On se rapproche ici d'un univers de Fantasy, sauf que là où l'Heroic Fantasy nous détaille sous toutes les coutures un monde et ses personnages sur 900 pages, ce premier tome de Dune en fait timidement 300. Du coup, marche ou crève. Si tu n'entres pas dans le moule, tout t'échappe. Tu tentes vainement de t'accrocher, mais personnellement, j'étais complètement larguée. En plus, ça parle de guerres fratricides, ce dont j'ai horreur. Mon dernier argument ? Je n'ai pas du tout aimé le style d'écriture, qui complique encore plus les choses. J'ai quand même essayé de tenir jusqu'à la fameuse attaque du " ver géant ", parce que " tu verras, c'est extraordinaire "... mouai, personnellement, je me suis ennuyée, je n'ai rien compris et je n'ai clairement pas été transportée. Ce livre, ou ça passe ou ça casse. Pour moi, ça casse. Aucun intérêt. Vous voulez lire de la vraie SF compréhensible et qui vous emporte littéralement sans avoir besoin de décodeur ? Lisez Asimov (Fondation, par exemple) ! Alors là, oui, vous allez connaître la meilleure SF de tous les temps. Dune ? Un ramassis de verbiage pour initiés... désolée, mais je passe mon tour !

Nota bene : je lis sur Wikipedia, en faisant mon article, que dans son édition française, le roman est parfois divisé en 2 tomes, Dune I et Dune II. N'en aurais-je lu que la moitié ? Cela expliquerait-il donc pourquoi j'ai trouvé que le roman était trop brumeux, ne laissant pas le temps de comprendre les rouages de l'univers si particulier de Dune ? Pour autant, laisserais-je le bénéfice du doute à ce roman ? Bof... Je ne sais pas si j'ai vraiment envie de poursuivre l'aventure en fait... et je n'ai pas le tome 2 dans mes rayonnages. Donc NEXT !

Nota bene 2 : j'ai perdu combien de fidèles lecteurs, après ce ce billet ? 😜







samedi 5 août 2017

Le lecteur de cadavres - Antonio Garrido


Ce roman-ci me vient d'une suggestion de ma belle-soeur Audrey, toujours de très bon conseil quand il s'agit de lectures. Pas forcément le roman vers lequel j'aurais été attirée de moi-même - l'histoire d'un médecin légiste dans la Chine du XIIIème siècle - mais au final une très belle découverte, et j'aurais été très bête de passer à côté.


Aussi, cher lecteur, n'hésite pas à me proposer des idées de romans. Je prends tout, du moment que c'est un roman (polar, science-fiction, fantasy, historique, à l'eau de rose, biographie... amuse-toi !) Ma seule condition : accepter que j'en fasse une critique honnête, que j'ai aimé ou non le livre que tu m'as conseillé. Au pire, ce sera une bonne occasion d'en débattre ensemble 😉


Titre : Le lecteur de cadavres

Auteur : Antonio Garrido

Date de parution : 2014

Résumé : Inspiré d'un personnage réel, Ci Song est un jeune garçon d'origine modeste qui voit la vie lui retirer tout ce qu'il a de plus cher le jour où son frère est arrêté et accusé de meurtre, et que ses parents et sa maison sont détruits par un incendie. Sans rien et recherché par la police, il est contraint de fuir avec sa jeune soeur malade. Afin de survivre à Lin'an, la capitale de l'Empire, il est contraint de devenir fossoyeur et devient bientôt l'un des meilleurs. Grâce à ses talents pour "lire" les cadavres et deviner les causes de leurs décès, il est accepté à la prestigieuse Académie Ming et est très vite convoqué par l'Empereur lui-même pour enquêter sur une série d'assassinats qui sèment le trouble dans la capitale. S'il réussit, la belle vie et une place au sein du Conseil du Châtiment s'offrent à lui ; s'il échoue, c'est la mort. Ainsi, Ci Song devient, un peu malgré lui, le premier médecin légiste de tous les temps. 

Mon avis : au départ dans ce livre, rien de bien excitant. Une couverture un peu poussiéreuse, un thème - la médecine légale - à vouloir laisser les morts là où ils sont, et un pays qui n'est pas ma tasse de thé vert... Mais comme je suis toujours les bons conseils de Dame Audrey, pourquoi baisser les bras avant d'avoir tenté ma chance ? Et finalement, au bout du compte, laissons tomber les préjugés : c'est un excellent roman. Et même l'un des meilleurs que j'ai lu cette année, si vous voulez mon humble avis.
Si vous aimez les romans historiques, vous n'allez pas être déçus. Au-delà de capitaliser sur un pays et sur une époque totalement méconnus de ma petite personne, le sujet du roman, la médecine légale, a le mérite de nous surprendre. Le sujet n'est pas banal, et le traitement en est admirable. On ressort grandi et cultivé de ce roman, qui distille le savoir et les anecdotes de main de maitre. Comme souvent, on apprend qu'avec bien peu de moyens, les avancées scientifiques de nos ancêtres étaient remarquables d'intelligence. 
En outre, la plume est parfaite, et et le roman dégage une atmosphère inégalable. Il combine la noirceur du polar avec l'exotisme et le rigorisme chinois. L'auteur place au coeur de son enquête des codes qui nous échappent, pour encore plus de mystère et de suspense. 
En conclusion, on apprend tout en se divertissant, qualité première d'un roman historique. Les personnages sont captivants, et le roman se transforme vite en polar médiéval avec une fin absolument sublime, à couper le souffle. Les 600 pages sont passées tellement vite... on aimerait que tous les romans soient aussi bien ficelés. Tout invite au voyage dans ce roman digne des plus grands. Un coup magistral !






samedi 29 juillet 2017

Tu me manques - Harlan Coben

L'été dernier, de passage chez ma tante à La Rochelle (enfin, Nieul-sur-Mer, mais pour quelques kilomètres, je ne vais pas faire ma maline), je récupère quelques romans policiers qu'elle allait jeter à la poubelle, faute d'avoir réussi à les revendre dans des vide-greniers...

Parmi ceux-ci, des Jean-Christophe Grangé (dont Le vol des cigognes, commenté en janvier sur ce blog), et de nombreux vieux - très vieux - Harlan Coben, dont celui-ci, Tu me manques. Aussi, ne vous étonnez pas si dans les prochaines semaines, il pleut des critiques d'Harlan Coben sur mon blog, j'en ai un petit stock à écluser 😉

En même temps, vu que je mets près d'un an à les commenter... ça peut aussi arriver au compte-goutte.

Le hic, avec Harlan Coben, c'est que souvent, je ne me souviens plus de l'intrigue au moment de vous les commenter. Si c'est vrai que je les dévore, c'est également vrai que je les oublie aussi vite que je les ai lus... Alors un an après... remue-méninges pour me rappeler de quoi pouvait bien parler ce satané roman 😉


Titre : Tu me manques

Auteur : Harlan Coben

Date de parution : 2014

Résumé : Kat Donovan est flic à New York. Alors que son amie Stacy l'inscrit sur un site de rencontres, elle y découvre Jeff, son premier amour, qui l'a quittée sans un mot juste après le meurtre de son père, près de 20 ans plus tôt. Alors qu'elle essaye de renouer le contact, Jeff ne semble pas la reconnaître. En parallèle, elle est contactée par Brandon, un ado qui prétend que sa mère a disparu. Alors que cette dernière devait prendre le large sous le soleil avec son nouveau compagnon, elle n'a cependant pas donné de ses nouvelles à son fils, qui commence sérieusement à s'inquiéter...

Mon avis : comme tous les Harlan Coben, je l'ai dévoré en quelques jours. Le style est délectable, on se laisse happer et, une fois le roman commencé, il n'y a plus moyen de s'arrêter. Les personnages sont toujours attachants, le style est toujours tranchant et redoutablement efficace... bref, j'aime bien ! Autre fait sympathique dans ce roman-ci, c'est l'appel d'air que constitue le fait qu'il ne fasse pas partie de la saga des Myron Bolitar, le personnage fétiche de Coben. Il peut ainsi se lire de manière indépendante et c'est plutôt agréable. Après, comme pour tous les Harlan Coben, même si la fin est bien amenée, on la voit venir d'assez loin et le suspense n'est pas à couper le souffle. Néanmoins, je réitère mon verdict sur cet auteur : on lit ses romans pour le voyage, qui est excellent, non pour la ligne d'arrivée (pour prendre une métaphore sportive chère à cet auteur), qui nous laisse souvent sur notre faim. Normal donc d'avoir oublié ce livre aussi vite qu'il a été lu. Pas d'effet waou, mais néanmoins un bon feeling global. Un bon crû à emmener en vacances sur la plage !