samedi 4 août 2018

Le retour de Jules - Didier Van Cauwelaert

Deux ans après son très bon roman Jules, Didier Van Cawelaert revient avec Le retour de Jules. Rappelez-vous, il nous avait fait découvrir en mai 2015 ce chien d'aveugle prêt à tout pour retrouver sa maitresse qui avait recouvré la vue et n'avait plus besoin de ses services... jusqu'à aller chercher le petit vendeur de macarons de l'aéroport qui semblait être tombé amoureux de la jeune femme lors de son embarquement... Une très belle histoire, touchante et juste écrite comme il faut.

C'était donc une évidence pour moi de lire la suite. Où en étaient Zibal, le vendeur de macaron, et Alice, la jeune femme ayant recouvré la vue ? Jules le chien assistait-il toujours les enfants épileptiques ? Je n'avais pas vraiment besoin de le savoir, le précédent roman se terminant tout juste comme il devait s'achever. 
Mais curiosité oblige, on adore s'imaginer ce qu'il se passe après l'histoire, ce qui se cache dans le " ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant "... 

En ayant toutefois peur d'être déçu si on nous donne la réponse.
Allai-je être déçue ?


Titre : Le retour de Jules

Auteur : Didier Van Cawelaert 

Date de parution : mai 2017


Résumé : Zibal et Alice. Quelques temps plus tard, la romance bat sérieusement de l'aile. 
Jules. Le chien d'aveugle, devenu chien d'assistance aux épileptiques, semble avoir retrouvé sa raison de vivre et même être tombé amoureux de la chienne Victoire. 
Mais soudain, tout bascule. Zibal et Alice vont devoir se retrouver, car Jules vient de commettre l'irréparable. Il a mordu un enfant et est, de ce fait, condamné à mort. Une course contre la montre s'engage alors pour Zibal et Alice qui doivent à tout prix sauver le chien qui les avait réunis...

Mon avis : on est très loin de ce qui m'a plu dans Jules. Ce Retour de Jules sent le réchauffé et on perd la beauté et la fraicheur du premier roman. Sans compter le synopsis, complètement ubuesque.
Le livre en soi n'est pas désagréable à lire, mais n'est pas exceptionnel. On marche en terrain connu et l'effet de surprise n'y est plus. Je regrette personnellement de ne pas en être restée au premier tome. Les personnages qui étaient si touchants nous sont montrés avec un autre visage, celui de l'adultère, et j'ai eu beaucoup de mal à adhérer à cette proposition. Je préfère définitivement m'arrêter à " ils vécurent heureux " que de commencer un roman par " sur les ruines de leur bonheur, je battis mon histoire ". Surtout si cette histoire est écrite à l'arrachée, sans style et sans âme.
Auteurs, arrêtez de vouloir trop en faire, vous dénaturez vos chefs d'oeuvres et les entachez d'une suite qu'ils ne méritent pas.