samedi 16 mai 2020

Né sous une bonne étoile d'Aurélie Valognes

Petit à petit, votre petit oiseau préféré rattrape son retard en matière de best sellers. Et cette semaine, je vous fais découvrir, pour ceux qui comme moi ne la connaissent pas, Aurélie Valognes, une auteure bel est bien installée dans la liste des romanciers français qui se vendent le plus. 
Faisant partie de la nouvelle tendance d'auteurs "feel good", elle a su trouver en quelques années sa place dans le paysage littéraire hexagonal.

Quant à moi, et bien je n'avais jamais franchi le pas... en partie à cause des couvertures trop flashy de ses romans, qui ne m'ont jamais donné envie d'aller plus loin. 

Mais en ces temps de confinement où l'on trouve l'évasion dans nos bon vieux bouquins, j'ai décidé de tenter l'aventure. En choisissant complètement au hasard l'un de ses romans parmi les suggestions d'un site d'ebooks. Au pif. Sans a priori. Je n'avais même pas lu la quatrième de couverture, et je me lançais à l'aveugle. Pour découvrir un vrai petit bijou. 


Titre : Né sous une bonne étoile

Auteur : Aurélie Valognes 

Date de parution : mars 2020

Éditeur : Mazarine


Résumé : Gustave n'est pas vraiment ce que l'on pourrait qualifier de bon élève. Cadet d'une famille de 2 enfants, sa grande sœur, passée avant lui, a toujours suscité l'admiration de ses parents et de ses professeurs. Sur ce point, Gustave souffre nettement de la comparaison. Il n'est pas prêt, comme son aînée, de quitter sa cité pour de grands projets d'avenir. Pourtant il s'accroche. Il veut faire la fierté de sa mère. Mais dès le premier jour dans sa nouvelle école primaire, son instituteur le prend en grippe. Il est catalogué fainéant, bon à rien... ou alors juste bon pour le décrochage scolaire. Jusqu'à ce qu'au collège, une prof s'accroche pour 2 et fasse tout son possible pour lui faire reprendre le goût de l'apprentissage...

Mon avis : une petite pépite de douceur. On a tous - ou presque, il reste quelques malchanceux - connu un ou une prof qui nous a fait aimer l'école ou une matière, et ce roman est un peu comme notre madeleine de Proust scolaire. Même si je n'ai jamais été mauvaise à l'école, j'ai moi aussi le souvenir d'instituteurs et de professeurs incroyables, dans plein de belles matières. Je reste intimement convaincue que nous, adultes, en sommes là en partie grâce ou à cause de ces personnes qui ont jalonné notre vie d'enfants et d'adolescents. 
Quant à Gustave... lui, il essaye, mais il a du mal. Comme beaucoup d'enfants finalement. Trop vite catalogués fainéants ou cancres. On connait tous des Gustave. C'est pour ça qu'immédiatement, on s'attache à ce personnage et on aimerait tant qu'il réussisse. On voudrait y croire avec lui, même quand tout semble perdu. Néanmoins, toute la première moitié du roman se résume dans l'échec de Gustave. Au début, on en vient même à se demander pourquoi on lit ce roman qui est assez, disons-le, désespérant
C'est alors que tout s'illumine, tout s'éclaire. Avec une main tendue. Et on vit la seconde moitié du roman, un peu à l'instar de Gustave, comme une renaissance. Et la magie opère. 
On referme le roman avec une sacré larmichette, tant il imprime sa marque et reste en nous, même une fois fini. Ça faisait longtemps qu'un roman ne m'avait à ce point émue. Je ne sais pas si tous les romans d'Aurélie Valognes sont aussi bien construits, aussi poétiques et aussi beaux, mais je ne demande qu'une chose : vérifier !



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