samedi 2 mai 2020

Tu tueras l'ange de Sandrone Dazieri

Après Tu tueras le père, thriller classique mais efficace de l'italien Sandrone Dazieri, que j'avais bien aimé mais sans plus, j'ai décidé de lire son second roman.

Une deuxième chance pour un style que j'avais trouvé plutôt bon, mais glauque (en fait, je pense que je n'aime pas trop les thrillers) et sans réelle surprise. Un roman dans la veine de la majorité des thrillers, en somme.

Peut-être que ce second roman, tout autant loué par les libraires, me séduirait-il plus, me disais-je.

Petite anecdote : entre le moment où j'ai lu le roman et où je publie ce billet, j'ai eu la chance de rencontrer Sandrone Dazieri lors du Salon du livre Saint-Maur en Poche (encore et toujours ce merveilleux Salon littéraire). Après Jean-Christophe Grangé, j'en viens à me demander si tous les auteurs de polars sont aussi bizarres et renfermés. Pour Sandrone, cela peut certainement s'expliquer par la barrière de la langue, mais j'ai eu cette impression étrange qu'il n'a semblé s'ouvrir qu'après lui avoir dit que je ferai la chronique de son roman sur mon blog... un brin commercial comme approche, non ?





Titre : Tu tueras l'ange

Auteur : Sandrone Dazieri

Date de parution : mai 2017

Éditeur : Robert Laffont



Résumé : lorsque le TGV Milan-Rome arrive à quai, une macabre découverte est faite par la police : tous les passagers de la classe affaires sont morts. Alors que l'enquête s'oriente vers la piste de l'attentat, la commissaire adjointe Colomba Caselli, que nous avons découvert dans Tu tueras le père, est persuadée du contraire. Pour l'aider dans ses investigations, elle fait appel une nouvelle fois au nez fin de son acolyte Dante Torre. Ensemble, ils découvrent que le massacre du train n'est autre que l'énième épisode d'une longue série de meurtres perpétrés par une étrange figure féminine qui ne laisse aucune trace. Giltiné, l'ange des morts...



Mon avis : en préambule à cette critique, un petit conseil : si vous n'avez pas lu Tu tueras le père, commencez par là. Ça vous évitera les spoilers d'une part, et le premier tome est quand même bien meilleur !

Si l'entame de ce second roman est brillante et nous fait entrer dans le livre avec passion, force est de constater qu'au cours du thriller, l'élan s'essouffle. Sur ce point, le personnage de Giltiné n'y est pas pour rien. Antipathique, dérangeant, il n'a pas réussi à me captiver. Le roman tient essentiellement aux 2 protagonistes, Colomba et Dante, que l'on retrouve avec grand plaisir et qui sont encore une fois dépeints avec talent. Seulement cette fois-ci, nous les connaissons déjà et l'auteur n'a d'autre choix que de développer plus ce personnage de Giltiné, ce qui pèse sur l'ensemble. Se livre se laisse lire, j'ai trouvé le scénario un peu tordu et on est vite déçu, même si on ne lâche curieusement rien jusqu'au bout. Heureusement, le final, à la hauteur, donne malgré tout envie de découvrir le 3ème opus de cette trilogie, Tu tueras le roi, qui depuis le salon Saint-Maur en Poche, se trouve dans ma Pile à Lire.
En résumé, un thriller efficace, dans le pur style des thrillers noir que nous connaissons tous, mais un personnage central, Giltiné, auquel on accroche... ou pas...






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