samedi 13 avril 2019

Un appartement à Paris - Guillaume Musso

Un autre auteur cher à mes périodes estivales, et non des moindres car il est l'auteur français le plus vendu dans l'hexagone : j'ai nommé Guillaume Musso.

Découvert sur le tard, je vous avoue que je prends désormais un certain plaisir à lire son nouveau roman chaque été sur le bord de la piscine. Pas prise de tête, divertissant... tous les ingrédients du traditionnel roman de plage. 

Avec le temps, j'opte cependant pour le format ebook, pour éviter de payer un prix démentiel pour un roman lu en 2 jours et de me trimbaler une valise qui pèse un âne mort tout l'été... dommage que la technologie, le sable et l'eau ne fassent pas bon ménage, car j'ai un peu peur qu'un beau jour mon bel ebook ne se noie. 
Quoiqu'il en soit, à l'été 2017, c'était le tour d'Un appartement à Paris. Pas encore totalement convaincue à l'époque par la plume de Guillaume Musso, mais de moins en moins fâchée avec l'auteur, j'étais curieuse de voir ce qu'allait donner son nouveau roman. Il faut dire que le précédent, La fille de Brooklynn, était plutôt un bon cru, avec une fin qui, pour la première fois dans mon expérience mussoesque, tenait la route. Alors, pourquoi pas ?


Titre : Un appartement à Paris

Auteur : Guillaume Musso

Date de parution : 2017

Éditeur : XO Éditions 

Résumé : À Paris, Madeline, jeune flic londonienne, a loué un atelier d'artiste caché au fond d'une allée verdoyante pour s'y reposer et s'isoler. A la suite d'une méprise, elle y voit débarquer Gaspard, un écrivain américain misanthrope venu y écrire dans la solitude et avec lequel elle va devoir cohabiter quelques jours dans cet ancien atelier ayant appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz. Terrassé par l'assassinat de son petit garçon, le peintre est mort un an auparavant, laissant derrière lui 3 tableaux aujourd'hui disparus. Fascinés par son génie et son destin funeste, Madeline et Gaspard décident de collaborer pour retrouver les toiles disparues, réputées extraordinaires, au sein d'une enquête qui les mènera au plus profond de l'horreur.

Mon avis : un roman plutôt sympathique à lire. De toute évidence, Guillaume Musso s'améliore et semble avoir trouvé son style en allant vers le polar. Pas étonnant qu'il reste l'auteur préféré des Français, car il monte en puissance et ses romans, autrefois bancals et bâclés sur la fin, sont aujourd'hui mieux construits, plus rythmés et réfléchis / pensés pour vendre. Ce n'est certes pas l'auteur du siècle, mais on y trouve son compte pour un tête à tête estival. Guillaume Musso a clairement trouvé la recette du succès et semble, dans son genre, arriver à se renouveler et à tenir un rythme de publication annuelle sans entièrement rogner sur la qualité de ses livres. Après, pour être tout à fait honnête, si je me souviens avoir apprécié ce nouveau roman, je dois avouer ne pas en garder un souvenir très précis... ce genre littéraire - prenant sur le moment - ne me laisse jamais une trace indélébile. 
Je me souviens cependant des impressions laissées, ce Musso étant plus noir et intense que les autres, loin des standards du roman estival traditionnel que j'attendais de ce roman avant d'en entamer la lecture. Force est de constater néanmoins que si le final nous glace et m'a clairement fait son petit effet, l'ensemble reste tiré par les cheveux. L'intrigue policière n'est pas vraiment ficelée avec le brio d'une Agatha Christie ou, plus proche de nous, d'un Michel Bussi, mais le rythme effréné et le final inattendu ont eu raison de mes réticences, d'autant plus que par rapport à ses romans précédents, Musso essaye de nous construire le dénouement sur 200 pages et non plus sur 10 pages comme dans certains de ses premiers livres. Bref, je le redis, Musso s'améliore. Ce n'est pas encore la panacée, mais c'est toujours sympa à lire entre 2 romans plus denses, histoire de se changer un peu les idées. 





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