Comme je vous l'expliquais dans mon précédent billet, je suis toujours très attirée par les livres dont une adaptation cinématographique a été faite.
Honte à moi, le film L'écume des jours, avec Romain Duris et Audrey Tautou, m'a rappelé que je n'avais jamais lu le livre... Aussitôt constaté, aussitôt ressortie de la FNAC avec, en poche, L'écume des jours et L'arrache-coeur (je ne fais jamais les choses à moitié).
Car, en effet, à part Le déserteur, je ne connaissais rien de Boris Vian. Ce qui est tout de même assez court.
J'allais donc devoir réparer cette erreur, et vite ! Et pour une fois, contrairement à mes habitudes bien ancrées, je comptais bien lire le roman avant d'aller voir à quoi pouvait bien ressembler le film. Comme ce dernier avait quand même l'air un peu "barré", je voulais savoir à quoi m'attendre avant de claquer mes 10€. D'autant plus qu'Audrey Tautou et Romain Duris, moi, c'est pas ma came !
Et puis, pour être honnête, ma petite sœur ayant dument été prénommée Chloé à cause du personnage éponyme de L'écume des jours, j'étais curieuse de découvrir enfin la source d'inspiration d'un si joli prénom. Source cependant déjà bien dévoilée... Je ne compte en effet plus les fois où, en famille, mes très chers Papa et Maman, nous ont narré l'origine de nos prénoms, sans omettre de raconter en long, en large et en travers les éventuels roman de Boris Vian dont ils étaient issus.
Donc voilà, il y a une dizaine de jours, je commençais à écumer L'écume des jours...
Titre : L'écume des jours
Auteur : Boris Vian
Date de sortie : 1947
Synopsis : Colin, personnage principal, est ami avec Chick. Lorsqu'un jour Chick lui présente sa nouvelle compagne, Alise, Colin, jaloux, désire lui aussi connaître une fille. Il tombe ainsi amoureux de Chloé, qu'il rencontre çà une fête, et se marie avec elle sur le champ. Mais Chloé tombe malade : un nénuphar pousse dans son poumon...
Mon avis :
- Les moins : une fois n'est pas coutume, je commence par les moins. Que dire de ce livre ? Je n'ai pas du tout adhéré à l'écriture. Ce n'est pas l'histoire en soi, qui est plutôt empreinte de notes poétiques comme je les aime, mais réellement la signature littéraire de Boris Vian. Cette espèce de plume absurdo-absurde qui m'a fait laisser de côté maintes fois ma lecture du roman, au point de presque abandonner. Si, en général, j'apprécie particulièrement les livres ou les films un peu en dehors des clous, il y avait dans celui-ci un trop grand décalage entre ma sensibilité et celle de l'auteur. D'ailleurs, finalement, je pense que je passerai certainement mon tour sur le film...
- Les plus : après tout, une fois entrée dans l’œuvre (aux deux tiers du livre, à peu près), j’étais dedans. Je dois aussi reconnaître, malgré tout, que pour ceux qui aiment ce style, cet ouvrage est certainement un chef d’œuvre.
Note : 4,5/10