L'été dernier, de passage chez ma tante à La Rochelle (enfin, Nieul-sur-Mer, mais pour quelques kilomètres, je ne vais pas faire ma maline), je récupère quelques romans policiers qu'elle allait jeter à la poubelle, faute d'avoir réussi à les revendre dans des vide-greniers...
Parmi ceux-ci, des Jean-Christophe Grangé (dont Le vol des cigognes, commenté en janvier sur ce blog), et de nombreux vieux - très vieux - Harlan Coben, dont celui-ci, Tu me manques. Aussi, ne vous étonnez pas si dans les prochaines semaines, il pleut des critiques d'Harlan Coben sur mon blog, j'en ai un petit stock à écluser 😉
En même temps, vu que je mets près d'un an à les commenter... ça peut aussi arriver au compte-goutte.
Le hic, avec Harlan Coben, c'est que souvent, je ne me souviens plus de l'intrigue au moment de vous les commenter. Si c'est vrai que je les dévore, c'est également vrai que je les oublie aussi vite que je les ai lus... Alors un an après... remue-méninges pour me rappeler de quoi pouvait bien parler ce satané roman 😉
Titre : Tu me manques
Auteur : Harlan Coben
Date de parution : 2014
Résumé : Kat Donovan est flic à New York. Alors que son amie Stacy l'inscrit sur un site de rencontres, elle y découvre Jeff, son premier amour, qui l'a quittée sans un mot juste après le meurtre de son père, près de 20 ans plus tôt. Alors qu'elle essaye de renouer le contact, Jeff ne semble pas la reconnaître. En parallèle, elle est contactée par Brandon, un ado qui prétend que sa mère a disparu. Alors que cette dernière devait prendre le large sous le soleil avec son nouveau compagnon, elle n'a cependant pas donné de ses nouvelles à son fils, qui commence sérieusement à s'inquiéter...
Mon avis : comme tous les Harlan Coben, je l'ai dévoré en quelques jours. Le style est délectable, on se laisse happer et, une fois le roman commencé, il n'y a plus moyen de s'arrêter. Les personnages sont toujours attachants, le style est toujours tranchant et redoutablement efficace... bref, j'aime bien ! Autre fait sympathique dans ce roman-ci, c'est l'appel d'air que constitue le fait qu'il ne fasse pas partie de la saga des Myron Bolitar, le personnage fétiche de Coben. Il peut ainsi se lire de manière indépendante et c'est plutôt agréable. Après, comme pour tous les Harlan Coben, même si la fin est bien amenée, on la voit venir d'assez loin et le suspense n'est pas à couper le souffle. Néanmoins, je réitère mon verdict sur cet auteur : on lit ses romans pour le voyage, qui est excellent, non pour la ligne d'arrivée (pour prendre une métaphore sportive chère à cet auteur), qui nous laisse souvent sur notre faim. Normal donc d'avoir oublié ce livre aussi vite qu'il a été lu. Pas d'effet waou, mais néanmoins un bon feeling global. Un bon crû à emmener en vacances sur la plage !