samedi 29 juillet 2017

Tu me manques - Harlan Coben

L'été dernier, de passage chez ma tante à La Rochelle (enfin, Nieul-sur-Mer, mais pour quelques kilomètres, je ne vais pas faire ma maline), je récupère quelques romans policiers qu'elle allait jeter à la poubelle, faute d'avoir réussi à les revendre dans des vide-greniers...

Parmi ceux-ci, des Jean-Christophe Grangé (dont Le vol des cigognes, commenté en janvier sur ce blog), et de nombreux vieux - très vieux - Harlan Coben, dont celui-ci, Tu me manques. Aussi, ne vous étonnez pas si dans les prochaines semaines, il pleut des critiques d'Harlan Coben sur mon blog, j'en ai un petit stock à écluser 😉

En même temps, vu que je mets près d'un an à les commenter... ça peut aussi arriver au compte-goutte.

Le hic, avec Harlan Coben, c'est que souvent, je ne me souviens plus de l'intrigue au moment de vous les commenter. Si c'est vrai que je les dévore, c'est également vrai que je les oublie aussi vite que je les ai lus... Alors un an après... remue-méninges pour me rappeler de quoi pouvait bien parler ce satané roman 😉


Titre : Tu me manques

Auteur : Harlan Coben

Date de parution : 2014

Résumé : Kat Donovan est flic à New York. Alors que son amie Stacy l'inscrit sur un site de rencontres, elle y découvre Jeff, son premier amour, qui l'a quittée sans un mot juste après le meurtre de son père, près de 20 ans plus tôt. Alors qu'elle essaye de renouer le contact, Jeff ne semble pas la reconnaître. En parallèle, elle est contactée par Brandon, un ado qui prétend que sa mère a disparu. Alors que cette dernière devait prendre le large sous le soleil avec son nouveau compagnon, elle n'a cependant pas donné de ses nouvelles à son fils, qui commence sérieusement à s'inquiéter...

Mon avis : comme tous les Harlan Coben, je l'ai dévoré en quelques jours. Le style est délectable, on se laisse happer et, une fois le roman commencé, il n'y a plus moyen de s'arrêter. Les personnages sont toujours attachants, le style est toujours tranchant et redoutablement efficace... bref, j'aime bien ! Autre fait sympathique dans ce roman-ci, c'est l'appel d'air que constitue le fait qu'il ne fasse pas partie de la saga des Myron Bolitar, le personnage fétiche de Coben. Il peut ainsi se lire de manière indépendante et c'est plutôt agréable. Après, comme pour tous les Harlan Coben, même si la fin est bien amenée, on la voit venir d'assez loin et le suspense n'est pas à couper le souffle. Néanmoins, je réitère mon verdict sur cet auteur : on lit ses romans pour le voyage, qui est excellent, non pour la ligne d'arrivée (pour prendre une métaphore sportive chère à cet auteur), qui nous laisse souvent sur notre faim. Normal donc d'avoir oublié ce livre aussi vite qu'il a été lu. Pas d'effet waou, mais néanmoins un bon feeling global. Un bon crû à emmener en vacances sur la plage !







samedi 22 juillet 2017

La vérité sur l'affaire Harry Quebert - Joël Dicker

S'il y a bien un livre qu'on a vu partout, c'est celui-là ! En tête de gondole, dans les transports, à la TV... et comme le roman a reçu le Grand Prix du roman de l'Académie Française et le Prix Goncourt des Lycéens, il était impossible de passer à côté !

Quant à moi, le Prix Goncourt des Lycéens, j'en avais plutôt une très bonne opinion, surtout après l'excellentissime, le génialissime, le merveilleux Charlotte de David Foenkinos (et à l'inverse du Prix Goncourt tout court ou Prix du Somnifère littéraire), j'avoue que j'étais plutôt tentée. Un Goncourt des Lycéens, et qui plus est pour un polar... que demande le peuple ? Et bien le livre, figurez-vous. 

Si on m'avait plusieurs fois conseillé de l'offrir, ce que je m'étais empressée de faire, je ne me l'étais pas acheté personnellement, et j'ai dû patiemment attendre qu'on me le prête pour le lire. D'où une critique sur ce blog peut-être tardive, mais qui a néanmoins le mérite d'exister ;)


Titre : La vérité sur l'affaire Harry Quebert

Auteur : Joël Dicker
Né à Genève en 1985, Joël Dicker est un écrivain suisse romand. 

Date de parution : septembre 2012

Résumé du roman : Marcus est un jeune écrivain new-yorkais dont le premier roman est un énorme succès. Mais victime de la panne sèche au moment d'écrire un second roman, et son éditeur le menaçant de procès s'il ne livre pas les feuillets rapidement, il se retire chez son ami Harry Quebert, son ancien professeur et un auteur reconnu dans le monde entier pour son succès Les origines du mal, qui l'invite à venir passer quelques mois au vert chez lui, à Aurora. C'est alors que le passé les rattrape. Harry est soudainement arrêté pour le meurtre de la petite Nolla Kellergan, une jeune fille disparue mystérieusement en 1975 à Aurora, et dont on retrouve le cadavre dans le jardin d'Harry, ses Origines du mal entre les mains. Convaincu de l'innocence de son ami, Marcus mène l'enquête et trouve dans le même temps l'inspiration pour son second roman... établir la vérité sur l'affaire Harry Quebert.

Mon avis : un très bon roman policier. J'ai adoré l'idée originale de l'auteur d'inclure un roman dans le roman, une histoire ancienne dans l'histoire actuelle... La construction est plutôt talentueuse, et une fois dedans, on ne lâche plus le bouquin. C'est indéniable, moi qui aime les polars, j'ai été servie. J'ai pris énormément de plaisir à dévorer ce livre et à tenter d'en comprendre les ficelles, même si on devine assez aisément certains ressorts de l'histoire principale (et c'est dommage). Emportée par l'élan, j'ai marché, d'autant que d'autres aspects de l'histoire, plus ou moins secondaires, arrivent à nous surprendre au moment où on s'y attend le moins. Tout cela fait qu'au final, ce livre est une belle découverte et mérite d'être lu. Si vous aimez les polars et que vous ne l'avez pas lu, foncez, vous allez adorer. Par contre, un Prix Goncourt, même des lycéens, me parait beaucoup trop d'honneur pour un tel roman. Quand on voit la différence abyssale entre ce roman et Charlotte, on se demande encore comme La vérité sur l'affaire Harry Quebert, bien que très bon, a pu recevoir le même Prix...