samedi 17 décembre 2016

La chambre des morts - Franck Thilliez

Après avoir découvert et beaucoup apprécié l'an dernier L'anneau de Moebius de Franck Thilliez, j'avais ajouté quelques romans de l'auteur sur ma liste de Noël. Un beau cadeau de la part de ma belle-soeur Audrey, qui m'a offert un double roman contenant, entre autres, La chambre des morts. 

1 an après, je me plonge donc dans ce roman, qui est bien loin de l'univers fantastique et fantasmagorique de L'anneau de Moebius, mais qui conserve cette ambiance si particulière à Franck Thilliez

Si vous cherchez des romans qui vous empêchent de dormir, vos frappez à la bonne porte avec cet auteur ! C'est dérangeant, c'est noir, c'est angoissant... Tous les ingrédients du thriller sont exploités à leur paroxysme. 

Je vous laisse découvrir ma critique de ce polar qui ne laisse pas indifférent.


Titre : La chambre des morts

Auteur : Franck Thilliez

Date de parution : septembre 2005

Prix : Prix des lecteurs Quai du Polar 2006, Prix SNCF du polar français 2007

Adaptation : le roman a été adapté au cinéma en 2007 par Alfred Lot, avec Mélanie Laurent dans le rôle principal. Le film a été interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles.
Je n'ai pas encore vu le film mais ne manquerai pas de vous donner mon avis dès que ce sera fait ;) En attendant, en voici la bande-annonce :



Résumé : en pleine nuit, dans le Nord de la France, deux informaticiens au chômage renversent un homme surgi de nulle part. A ses côtés, un sac rempli de billets : 2 millions d'euros... et aucun témoin ! Ils décident de se débarrasser du corps et de partir avec les billets... sans se douter qu'il s'agit de la rançon d'un kidnapping d'enfant, dont le corps sans vie est retrouvé quelques heures plus tard. Alors que la police mène l'enquête sur cette mort mystérieuse, une autre enfant, diabétique, est enlevée à son tour. Commence ainsi une course contre la montre pour retrouver la petite fille avant qu'elle ne vienne à manquer d'insuline. La police fera-t-elle le lien entre les 2 histoires ?

Mon avis : un bon thriller. Question ambiance, j'ai été servie : on nage en plein cauchemar ! Le roman est glauque jusqu'à la moelle. Et ce d'autant plus que Franck Thilliez met en scène des personnages auxquels on n'a pas l'habitude de toucher : des enfants. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai mis tant de temps à lire La chambre des morts. J'ai plusieurs fois suspendu ma lecture tant l'atmosphère devenait insoutenable... moi qui viens d'avoir un petit garçon, autant vous dire que ça a été très dur ! Je ne sais pas si ce sont les hormones ou mon coté finalement très humain qui sont entrés en jeu, mais j'ai eu du mal à lire certains chapitres.
Par ailleurs, au-delà de l'ambiance véritablement macabre du roman, la grandeur de cette oeuvre tient dans le fait que l'horreur n'est pas seulement là où on l'imagine. Alors que le roman évoque en toile de fond un tueur en série, c'est finalement les personnages de premier plan qui se sont révélés les plus redoutables. Et c'est aussi cet aspect qui dérange, qui bouscule. Je tremble encore de ce roman dépeint de main de maitre. 
Après, en soi, l'histoire n'est pas mal construite, mais reste sans grande surprise. Tout réside dans l'atmosphère, clairement le point fort de Franck Thilliez. D'ailleurs, j'imagine assez bien que c'est ce qu'il pourrait manquer au film... je me ferai mon avis sur ce point...





samedi 19 novembre 2016

L'instant présent - Guillaume Musso

Je poursuis, avec ce roman, mon tour des livres découverts à l'occasion de l'opération "2 poches achetés, 1 offert" proposée par la Fnac cet été. 

Alors, vous me direz que mon choix de bouquins est un peu trop orientée autour de Guillaume Musso en ce moment... et vous avez certainement raison ! Mais je profite toujours du livre gratuit pour choisir un roman que je n'aurais jamais acheté sans cela. 

Et puis, parfois, mettre son cerveau de côté, ça ne fait pas de mal. D'autant plus que le dernier Musso que j'avais lu, La fille de Brooklyn, était plus que correct et qu'au moment où j'ai entamé ce livre, j'étais dans ma période "romans faciles, pas prises de tête", histoire de me détendre. 

Un nouveau petit Musso me paraissait ainsi parfait pour décompresser, sans avoir besoin de réfléchir. 

Et puis il faut dire que la 4ème de couverture m'avait donné envie de livre le roman : un phare mystérieux, une porte à ne pas ouvrir, des conséquences terrifiantes... j'en salivais d'avance !


Titre : L'instant présent

Auteur : Guillaume Musso

Date de parution : mars 2015 chez Xo Editions

Catégories : suspense, romance

Résumé du roman : Lisa travaille dans un bar pour payer ses études. C'est là qu'elle rencontre Arthur, un jeune homme tout à fait normal. En apparence, du moins. Car depuis qu'Arthur a eu la drôle d'idée d'ouvrir la porte mystérieuse du phare dont il vient d'hériter, il ne mène plus du tout une existence comme les autres. Poursuivi par le sort, Arthur est en effet projeté dans une vie singulière, mouvementée et entrecoupée, qui ne lui permet pas de prendre attache. Son rapprochement avec Lisa va néanmoins lui donner une raison d'espérer... A eux 2, ils comptent bien lutter contre le plus impitoyable des ennemis : le temps.

Mon avis : comme toujours, c'est un roman facile à lire, pas trop mal construit, pas si mal écrit. On se laisse prendre au jeu et on embarque sans trop de mal dans l'intrigue qui, dans la première partie du roman, tient ses promesses. Mais très vite, le roman nous laisse un goût d'inachevé. L'auteur a préféré une fin facile, assez attendue et un peu bâclée, plutôt que de pousser son raisonnement jusqu'au bout. Et je vous avoue, je commence à en avoir un peu marre. A chaque fois, il nous promet monts et merveilles et nous laisse entrevoir un final à couper le souffle... pour laisser le tout se dégonfler à la manière d'un soufflé raté. 
Comme très souvent, il préfère terminer sur une pirouette facile plutôt que d'élaborer un vrai scenario... dommage, car on en attend beaucoup pour en recevoir trop peu... ce qui gâche le plaisir de lecture. 
Sans oublier que, passé la moitié du roman, on se retrouve avec une histoire un peu voire très répétitive. Même si c'est le but, le style s'en ressent et l'histoire en devient lourde... 
Bref, pas inintéressant, mais certainement pas son meilleur.




samedi 29 octobre 2016

Ca peut pas rater - Gilles Legardinier

Je continue dans ma veine des couvertures à chats de Gilles Legardinier... une petite littérature de vacances sympa, sans grande prétention. 

Ce roman là, il me faisait bien envie, au vu du résumé en dos de couverture. Une pauvre fille qui décide de se rebeller. J'imaginais déjà la fifille bien gentille qui devenait une vrai teigne... j'avoue que ça me faisait un peu plus envie que le côté un peu niais de ses précédents romans.

Entendons-nous bien. Ce n'est pas que je n'aime pas ses autres bouquins, mais je les trouve gentillets, avec toujours un personnage un peu candide et bêbête. C'est sympa une ou deux fois, et puis après on veut lire et découvrir autre chose. On apprécierait un peu de changement. 

Pour moi, le résumé de ce roman était en ce sens prometteur. 
Malheureusement, il y a eu tromperie sur la marchandise... 



Titre : Ca peut pas rater

Auteur : Gilles Legardinier

Date de parution : octobre 2014 chez Fleuve

Catégorie : romance

Résumé du roman : Marie en a marre des hommes. Le sien vient de la mettre à la porte sans sommation pour une gazelle écervelée. Bien décidée à changer, elle jure de ne plus jamais se laisser marcher sur les pieds. La gentille Marie a décidé de reprendre les commandes de sa vie et de commencer à rendre les coups. 
C'est alors qu'elle se met à recevoir des lettres d'amour de la part d'un mystérieux inconnu....

Mon avis : il vous plait le résumé ? A moi aussi il m'a plu. Mais passés les premiers chapitres du roman, la méchante Marie est en fait une gentille petite Marie qui a quand même bien envie d'aider les autres. Alors oui, son c*** d'ex va voir ce qu'il va voir, mais en vrai il a juste le droit à ce qu'on lui pique son chat et à quelques gouttes de laxatif dans ses gâteaux. Et la gazelle écervelée s'avère être une gentille fille plutôt censée et intelligente, qui finit par prendre la défense de notre vierge Marie... bref, en 2 coups de cuiller à pot, on retombe dans la niaiserie. Et le déceptif est d'autant plus grand que les attentes étaient fortes... 
Bon, après, ce n'est pas un mauvais livre. Comme les autres romans de l'auteur, c'est bien écrit et agréable à lire. Mais pas de surprise, pas de nouveauté. Seule la fin m'a un peu étonnée, je ne la voyais pas comme ça. Sinon, l'histoire était très prévisible. On est très proches de Demain j'arrête (très bon roman, au demeurant !). 
Bref, si vous découvrez Gilles Legardinier, vous allez certainement aimer. Si vous en être au 4ème, vous allez vous lasser. 
Mon conseil : privilégiez ses romans d'aventure et de suspense... d'ailleurs, je lis actuellement son dernier, Le premier miracle, et force est de constater que ça envoie du lourd !!!



samedi 22 octobre 2016

L'horizon à l'envers - Marc Levy

Echaudée par le cuisant échec de son dernier roman, Elle et Lui, j’ai longuement hésité à acheter le nouvel opus de Marc Levy, L’horizon à l’envers. En effet, j’avais peur d’une énième histoire à l’eau de rose, bâclée sous le coup du « il faut absolument sortir un roman par an, donc j’écris n’importe quoi n’importe comment ». C'est un peu le sentiment que m'avait laissé Elle et Lui. Un roman facile, sans intérêt. Pas nul, mais complètement fade.

Autant je peux comprendre que les auteurs soient soumis à la pression de leur éditeur, autant c’était vraiment la première fois que je ressentais un réel manque de préparation et d’entrain chez un auteur de best-sellers. 
J’ai donc été d’autant plus exigeante lors de ma lecture de L'horizon à l'envers, que j'ai un peu entamée à reculons... d'autant plus que le résumé ressemblait fortement à celui de l'un des tous premiers romans de Gilles Legardinier : L'exil des anges.  


Titre : L’horizon à l’envers

Auteur : Marc Levy

Date de publication : février 2016 chez Robert Laffont

Catégorie : romance

Résumé du roman : Hope, Josh et Luke sont 3 étudiants travaillant sur un projet de recherche scientifique dans le cadre de leur cursus universitaire. Où se situe notre conscience ? Est-ce qu’on peut la transférer et la sauvegarder ? C'est ce qu'ils tentent de découvrir. Alors, quand Hope tombe malade, leur projet est plus que jamais à l'ordre du jour... Ensemble, ils décident de tenter l’impossible pour sauver Hope. 

Mon avis : le roman est un peu long à démarrer, mais pas si mal construit, et on finit par se prendre au jeu et à plonger dans l'histoire. La fin et plutôt bien amenée, pleine d'émotions, et Marc Levy arrive même à nous tirer une petite larme digne d'une série américaine. 
Mon sentiment sur le roman, c'est que l'auteur a fini par revenir aux sources et ça fait plaisir. On retrouve ici le Marc Levy de Et si c'était vrai ou de Sept jours pour une éternité, et on aime ça. C'est avec ce genre d'histoire qu'on avait commencé à l'apprécier et c'est donc avec ce genre d'histoire qu'on aime le retrouver. Un soupçon de science-fiction, une poignée de bons sentiments... le tout fonctionne plutôt bien et la mayonnaise prend. 
Après, en toute honnêteté, l'intrigue n'est pas réellement novatrice et l'ensemble est sans surprise. Finalement autant dans l'approche littéraire que dans le scenario, on est très proche de L'exil des Anges de Gilles Legardinier, comme je le craignais. Quand on en a lu un, il n'est pas forcément nécessaire de lire les 2, mais on apprécie néanmoins le voyage. 




samedi 27 août 2016

La fille de Brooklyn - Guillaume Musso



Les romans de Guillaume Musso font partie des inlassables livres de l’été. Pas prises de tête, qu'on peut lire sur la plage ou entre 2 biberons sans en perdre le fil… bref, pas incroyables, mais avec lesquels on sait qu'on va passer un bon moment sans avoir besoin de se triturer le cerveau.

Je les lis cependant en général avec circonspection, car j’ai toujours (ou presque) été déçue par leur fin, souvent bâclée ou très attendue. 
A l’inverse de Michel Bussi, je finis presque toujours frustrée par les romans de Guillaume Musso, qui tiennent en haleine sur la première longueur, mais qui se dégonflent  finalement tel un ballon de baudruche. 

Pourquoi construire une histoire (souvent haletante) sur 200 pages pour tout tuer au dernier chapitre ? 
Mystère…

Mais ma boss m’avait assuré que La fille de Brooklyn était différent, alors je me suis lancée…


Titre : La fille de Brooklyn

Auteur : Guillaume Musso

Date de publication : mars 2016 chez Xo Editions

Catégorie : suspense

Résumé du roman : Je me souviens très bien de cet instant. Nous étions face à la mer. L'horizon scintillait. C'est là qu'Anna m'a demandé : " Si j'avais commis le pire, m'aimerais-tu malgré tout ? " Vous auriez répondu quoi, vous ? Anna était la femme de ma vie. Nous devions nous marier dans trois semaines. Bien sûr que je l'aimerais quoi qu'elle ait pu faire. Du moins, c'est ce que je croyais, mais elle a fouillé dans son sac d'une main fébrile, et m'a tendu une photo. – C'est moi qui ai fait ça. Abasourdi, j'ai contemplé son secret et j'ai su que nos vies venaient de basculer pour toujours. Sous le choc, je me suis levé et je suis parti sans un mot. Lorsque je suis revenu, il était trop tard : Anna avait disparu. Et depuis, je la cherche.

Mon avis : un bon roman policier, qui commence à approcher certains grands noms du genre (même si, à mon avis, des Franck Thilliez ou des Maxime Chattam manient les atmosphères glauques et angoissantes avec bien plus de virtuosité). J’ai retrouvé tous les ingrédients d’un bon polar : une ambiance intéressante sous fond de scandale politique et d'enlèvement de jeunes filles, un bon sens du secret et du mystère, des personnalités ambiguës qui intriguent... Un très bon polar, captivant et, pour une fois, une fin qui est travaillée et qui se tient. Pas de twist final ou de coup de théâtre à la Michel Bussi (pas d'effet "Waou", donc), mais un bon final, qui ponctue bien le bouquin. J'ai été  agréablement surprise par ce roman et c’est, à mon sens, le seul Musso véritablement achevé que j'ai lu, et de loin le meilleur.






samedi 20 août 2016

Le temps est assassin – Michel Bussi


Ah… Michel Bussi ! Ma source d’inspiration, ma raison de lire… Je ne sais jamais comment écrire mes billets sur ses romans, de peur de les abimer, d’en bâcler la critique. Cela ne me quittera jamais. Ainsi, je finis fatalement par prendre du retard sur mon blog, et par écrire un billet à la va-vite pour vous conseiller à tous les coups de lire son dernier roman.

Le temps est assassin n’y coupe pas. 

J’avais prévu de le lire cet été. Mais je n’ai pas pu attendre. Le problème avec les nouveautés de Michel Bussi, c’est que j’ai à la fois envie de les dévorer, mais en même temps j’ai envie de faire durer le plaisir.
Totalement incompatible ! En 2 jours, ma passion boulimique était assouvie, me laissant à nouveau devant un grand vide littéraire (qui n’a pas vraiment été comblé depuis…)
 
Ma première impression, en découvrant que le roman se déroulait en Corse : le désarroi. Pourquoi quitter la Normandie si chère à son cœur ? Est-ce que l’atmosphère du roman allait s’en ressentir, comme c’était un peu le cas pour Ne lâche pas ma main ?

J’ai lu quelque part que certains Corses avaient fustigé le roman. Comment un non Corse (ou à moitié Corse, comme on voudra) se permet-il d’écrire sur les traditions insulaires ?
C’est pourtant ça qu’a voulu faire l’auteur. Écrire la Corse avec les yeux d’un non Corse (ou à moitié Corse). Son héroïne est justement une jeune femme dont les racines sont Corses, mais qui n’y a pas grandi. C’est ce décalage que Bussi a voulu raconter.

Ça m’a tout de suite plu (malgré ma nostalgie des atmosphères normandes que Bussi manie en virtuose depuis toujours).
Et c'est à mon sens un pari parfaitement réussi et ce qui fait la force du livre : un parfait équilibre/décalage entre la tradition Corse et la modernité métropolitaine...  

Titre : Le temps est assassin

Auteur : Michel Bussi

Date de publication : mai 2016 aux Presses de la Cité

Catégorie : polars et suspense

Résumé du roman :
Eté 1989. La Corse, presqu’île de la Revellata, entre mer et montagne. Une route en corniche, un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite... et bascule dans le vide. Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux.
Eté 2016. Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l’accident, avec son mari et sa fille, en vacances, pour exorciser le passé. A l’endroit même où elle a passé son dernier été avec ses parents, elle reçoit une lettre. Une lettre signée de sa mère. Vivante ?
Sans le savoir Clothilde va réveiller d'anciens secrets enfouis depuis près de 30 ans...

Mon avis : Michel Bussi signe une fois de plus un excellent polar, avec un rythme effréné et un dénouement surprenant. Le choix de la Corse s’avère payant et extrêmement intéressant pour l’intrigue. La fierté des Corses, leur jalousie familiale, leur silence sur les choses importantes et leur réserve vis-à-vis des non Corses ajoutent au mystère dépeint par Michel Bussi. Le tout dans un décor sauvage et idyllique qui donne envie de découvrir l’île et de percer ses secrets. Une belle analogie du roman et une très belle découverte de la Corse, pour ma part.
Je me suis également sentie très proche du personnage de Clothilde, un genre de « moi » adolescent. Fan de Tim Burton, fine observatrice des amourettes de vacances, toujours à se chamailler avec les frères et sœurs… j’ai retrouvé un peu de moi dans ce personnage.

Bref, un nouveau très bon roman signé Bussi, comme toujours impossible de lâcher avant la fin. Comme seul l'auteur normand sait si bien le faire, le dénouement est totalement inattendu, même s’il est loin d’être aussi original que ses romans de jeunesse. S’habitue-t-on à son style littéraire ou bien commence-t-il à s’essouffler un peu ? L’avenir nous le dira…