Une nouvelle critique de David Foenkinos, à partir d'un roman de poche que Charline avait en double et qu'elle m'a donc gentiment donné.
Je vous avoue qu'au moment d'écrire ce billet, un sacré laps de temps s'était déroulé depuis ma lecture du roman. Aussi, j'ai dû aller me balader sur plusieurs sites internet pour avoir un résumé de l’œuvre qui m'éclaire un peu plus sur ce que j'avais lu.
Car si Foenkinos écrit bien, ses romans se ressemblent beaucoup et j'en oublie vite le contenu. Ce fut le cas de celui-ci, dont je vais tant bien que mal, donc, essayer de vous livrer ma critique.
Titre : En cas de bonheur
Auteur : David Foenkinos
Date de parution : 2005
Résumé : Claire et Jean-Jacques sont mariés depuis 8 ans. Ils ont une fille de 6 ans et ne veulent pas de deuxième enfant. Jean-Jacques travaille en agence et Claire dans une boutique à Roissy. Chaque dimanche, ils vont manger chez les parents de Claire. Toujours la même routine. Tout fonctionne bien et le couple semble heureux, mais un jour, Jean-Jacques décide de tenter l'adultère. Comme ça, pour voir. Alors qu'il se rend compte qu'il aime sa femme, celle-ci le quitte subitement, lors d'un fameux déjeuner de famille dominical...
Mon avis : mon avis est forcément un peu mitigé. En effet, lorsque j'ai lu ce roman, je me souviens y avoir pris du plaisir, comme à chaque fois que je lis un David Foenkinos. Sa poésie fait mouche à tous les coups et je me laisse toujours emporter par son style inimitable et envoûtant. Seulement, après l'incroyable émotion procurée par son roman Charlotte, revenir à ses anciens romans nous fait redescendre sur terre brutalement. Ni bon ni mauvais, En cas de bonheur nous fait passer d'une histoire sur une femme extraordinaire, Charlotte, à une histoire sur un couple ordinaire. Rien d'étonnant à ce que l'émotion soit moins au rendez-vous, que le banal l'emporte sur l'ivresse de Charlotte. La rechute est rude, et ce n'est pas pour rien si j'ai gommé l'histoire de ma mémoire sitôt le roman refermé. Si le style de l'auteur me ravit, ses histoires, plus plates, ne restent pas dans les anales. Espérons que les romans qu'il écrira après Charlotte sauront conserver le niveau, car la barre est devenue très haute, presque infranchissable, depuis cette découverte littéraire incomparable.
Ma note : 5,5/10