samedi 27 décembre 2014

Un bonheur insoutenable - Ira Levin

Parfois, ça ne fait pas de mal de se replonger dans les classiques. Vous savez, ces bouquins qui datent mais qu'il ne fait pas de mal de découvrir, même si on est un peu à la traine. Il y a quelques semaines, je redécouvrais ainsi, totalement par hasard, dans mon local à poubelles, Le meilleur des mondes.

Cette fois-ci, je suis partie un peu moins loin dans le temps, mais suis restée dans les livres de science-fiction, avec Un bonheur insoutenable, paru en 1970.
J'avoue que je n'avais jamais entendu parler de ce roman, ce qui, en tant que grande fan de science fiction, m'étonnait. 

C'est une collègue, Gaëlle, qui m'a prêté ce roman avec, au passage, l'apprentissage d'une nouvelle expression pour moi : "roman dystopique".
Il semblerait que tous les jeunes connaissent ce mot depuis la sortie d'Hunger games au cinéma, mais pour ma part, je n'en avais jamais entendu parler. Coup double donc pour ce roman : découverte d'un auteur de science-fiction qui m'était inconnu, et découverte d'une nouvelle expression !

Si vous êtes comme moi et que le mot "dystopie" ne vous dit absolument rien, pour ne pas vous laisser dans l'ignorance, voici la définition Wikipedia de ce mot, qui vous en dira un peu plus sur le roman d'Ira Levin. Un roman dystopique, donc, au même titre que Le meilleurs des mondes
"Une dystopie, également appelée contre-utopie, est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur. Une dystopie peut également être considérée comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie. L'auteur entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) présente à notre époque".

En gros, la majorité des romans de science-fiction que j'ai lus sont des romans dystopiques ;)


Titre : Un bonheur insoutenable

Auteur : Ira Levin

Date de parution : 1970

Résumé : le roman se passe dans un futur plus ou moins lointain. Le monde a été unifié et est dirigé par un ordinateur dénommé Uni. Uni décide de tout : l'affectation des individus, les traitements (pour l'uniformisation) que chacun reçoit, la procréation... De ce fait, la violence a disparu de la surface de la terre, et l'humanité connaît un état de bonheur quasi parfait. Seulement, dans ce monde, l'homme est dépourvu de libre-arbitre. Si les individus n'en ont absolument pas conscience, il semblerait néanmoins, selon une "légende urbaine", que certains membres de la communauté soient déviants et qu'ils vivent reclus quelque part. Cependant, personne n'a jamais été capable de le confirmer. 
Dans ce monde heureux mais aseptisé, Copeau, notre héros, est "éveillé" par d'autres membres marginaux comme lui, et en vient à haïr le monde qu'il a toujours connu et dans lequel, certes, il ne connaît pas la souffrance, mais dans lequel il n'est pas libre de lui-même. Pour lui, retrouver là où se cachent les autres comme lui devient une obsession...


Mon avis : au départ, ce roman propose une trame très classique pour une œuvre de science-fiction. Si vous êtes comme moi et que vous avez lu 1984 ou Le meilleur de monde, on part de la même base. Mais cela étant, très vite l'histoire, tout comme le style d'écriture, prennent. On entre très facilement dans ce très bon roman du genre. Si l'on devine plus ou moins la fin, quelques rebondissements sont vraiment plaisants. J'ai adoré aussi, contrairement au Meilleur des mondes, l'absence de fatalisme dans l'histoire. Ici, tout n'est pas noir ou blanc, chaque monde a sa part d'avantages et d'inconvénients, c'est à l'homme de choisir ce qui lui convient le mieux. Le petit bémol du roman, à mon sens, c'est qu'à force de faire des rebondissements, l'auteur a tendance à trainer un peu et se perdre dans son histoire. Enfin, si vous êtes fan du genre, vous devriez aimer.

Ma note : 6,75/10


samedi 20 décembre 2014

Gravé dans le sable - Michel Bussi

Michel Bussi, pour moi, c'est une grande histoire d'amour née à la lecture d'Un avion sans elle et des Nymphéas noirs
Depuis, j'ai acheté et dévoré tous ses romans dès leur sortie. 

Du coup, quand Michel Bussi à réédité son premier roman, Omaha crimes, qu'il a retravaillé et réintitulé Gravé dans le sable, j'ai sauté dessus.

Qui dit premier roman, dit parfois maladresses. Michel Bussi en est conscient, c'est pourquoi, à l'occasion de sa réédition, il a retravaillé celui-ci, 20 ans après, alors même que le roman avait déjà remporté de nombreux Prix. 

D'ailleurs, l'auteur l'admet dans le prologue : ce roman qui se veut sur fond historique est truffé de petites erreurs, mais il a néanmoins souhaité les conserver, ce qui fait, il faut l'avouer, la fraicheur du roman.

Après N'oublier jamais, son dernier roman, que j'avais adoré, Gravé dans le sable était attendu au tournant. Mais bon, avec Michel Bussi, je n'ai que très rarement été déçue !


Titre : Gravé dans le sable

Auteur : Michel Bussi

Date de parution : octobre 2014

Résumé : débarquement de Normandie, juin 1944 : Lucky, ainsi que d'autres jeunes soldats américains risquent leur vie sur les plages normandes. Ils sont 188 ce jour là. Chacun a pioché un numéro, qui détermine leur ordre de passage et, de fait, la probabilité d'être tué. Lucky débarque parmi les tous premiers, il a donc très peu de chances de s'en sortir. D'ailleurs, il meurt ce matin là. Ce que sa femme, Alice, ne savait pas et qu'elle apprendra des années plus tard lors des commémorations du débarquement, c'est que Lucky avait échangé son numéro quelques heures avant le débarquement, contre une fort jolie somme qui serait remise à Alice et dont celle-ci n'a jamais eu connaissance. En mémoire de son mari disparu, elle sillonne toute l'Amérique à la recherche du contrat et des témoins de ce pacte passé il y a si longtemps... afin que la mort de Lucky ne soit pas vaine.

Mon avis : un très bon Michel Bussi, l'un des meilleurs à mon sens. J'ai adoré que le roman se déroule sur fond historique, avec toute la puissance de sens que cela lui confère. Sans oublier sa très chère Normandie, mise à l'honneur avec encore plus de puissance que dans ses romans précédents. J'ai adoré, comme toujours, le rythme effréné du roman ainsi que la psychologie des personnages, qui se tisse au fil du roman et qui nous prend aux tripes. Une fois commencé, on ne peut plus s'arrêter. Gravé dans le sable a la fougue d'un Avion sans elle et le virtuose du récit des Nymphéas noirs. C'est un excellent opus, et j'espère que l'auteur continuera à nous régaler d'histoires aussi riches et grandioses.


Ma note : 9/10

samedi 13 décembre 2014

13 à table ! recueil de nouvelles pour les Restos du cœur

Parlons aujourd'hui d'un livre que m'a offert mon amie Séverine : 13 à table !, un recueil de nouvelles en faveur des Restaurants du cœur, puisque pour tout livre acheté, 3 repas seront distribués. Un livre qui promet beaucoup, tant les auteurs y ayant participé sont connus. Ils font tous partie des auteurs français les plus lus. Et puis il faut l'avouer, j'ai trouvé le concept de ce livre absolument génial : assouvir ma passion de la lecture tout en offrant à manger aux personnes qui en ont besoin, c'est vraiment le pied !
J'avais donc hâte de lire le bouquin, même si moi et les nouvelles, vous le savez, ce n'est pas le grand amour. 


Titre : 13 à table !

Auteurs : Françoise Bourdin, Maxime Chattam, Agnès Ledig, Gilles Legardinier, Pierre Lemaitre, Marc Levy, Guillaume Musso, Jean-Marie Périer, Tatiana de Rosnay, Eric-Emmanuel Schmitt, Franck Thilliez et Bernard Werber

Date de parution : novembre 2014

Résumé : Chaque nouvelle évoque, de près ou de loin, un repas. 13 auteurs à succès pour 13 nouvelles différentes. Un projet entièrement bénévole qui a pour but, par la vente de l'ouvrage, d'offrir des repas à ceux qui en ont besoin.

Mon avis : tout d'abord, je veux saluer l'initiative, qui est vraiment géniale. Mettre les meilleurs noms de la littérature populaire française dans un recueil au profit des Restos du cœur, j'adhère à 200%. A tel point que j'ai même déjà commencé à offrir ce livre. En plus, c'est un excellent recueil, dans son ensemble. Les nouvelles proposées sont d'une rare qualité, et il n'y en a aucune que je n'ai pas aimée. Bien sûr, elles sont inégales et, si certaines m'ont scotchées, d'autres sont plus neutres. Je trouve incroyable le talent de certains romanciers (comme Maxime Chattam, par exemple, ou Bernard Werber), pour passer du roman au format "nouvelle". Les 13 auteurs ont joué le jeu, pour notre plus grand plaisir.

Je vous en livre une brève critique, nouvelle par nouvelle :
  • Olympe et Tatan - Françoise Bourdin : le traditionnel diner de Noël familial, avec ses tentions et ses guéguerres intestines. Tout y passe : les histoires de famille, le repas immangeable, les cadeaux pourris, l'éloignement des différents membres de la famille... Typiquement la nouvelle sympa à lire, bien écrite, mais assez neutre. Elle n'a pas l'emphase de certaines autres. Pas ma préférée, donc.
  • Maligne - Maxime Chattam : pour moi, une version revisitée du Horla. Patrick Hores vient consulter un psychanalyste. Il souffre d'un mal particulier : depuis quelques mois, il ne peut s'empêcher de manger, à tel point qu'il est devenu obèse. Il est persuadé d'être possédé par sa nourriture. Désespéré, il tente une dernière approche, se laisser mourir de faim. L'une de mes nouvelles préférées de ce recueil, d'une haute intensité. Personnellement, je trouve que Maxime Chattam est un maître dans l'art de la nouvelle. 
  • Nulle, nullissime en cuisine ! - Alexandra Lapierre : Sophie est nulle, mais nulle en cuisine. Alors quand son mari vente ses talents culinaires à son nouveau patron, qui ne rêve plus que de déguster ses petits plats, c'est la panique. Quel stratagème va-t-elle pouvoir inventer pour se sortir de ce mauvais pas ? Une nouvelle sympathique, avec sa petite touche d'émotion finale, mais rien d'extraordinaire non plus. L'une des nouvelles assez neutre du recueil. Pas désagréable, mais pas fantastique.
  • Un petit morceau de pain - Agnès Ledig : Nicolas a terriblement faim mais, chez lui, il est interdit de manger entre les repas. Tandis qu'il attend sa mère devant une boulangerie, quand un inconnu lui propose un morceau de pain, il l'accepte. Cela met sa mère dans tous ses états. Et si cet inconnu avait été mal intentionné ? Mais ça, c'était avant de recroiser à nouveau l'inconnu au parc... Une très belle nouvelle, extrêmement touchante. D'une simplicité étonnante, elle m'a émue, j'ai vraiment beaucoup aimé.
  • Mange le dessert d'abord - Gilles Legardinier : l'auteur nous raconte dans ce texte 2 repas qui l'ont marqué : le dernier repas avec son père, et une veillée funéraire qui ne s'est pas exactement passée comme prévu. J'ai personnellement beaucoup aimé ce texte, à mi-chemin entre l'émotion pure et le cocasse. On passe du rire aux larmes et l'approche est très belle. Ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais, ce n'est pas vraiment une nouvelle, mais ce sont de beaux souvenirs partagés.
  • Une initiative - Pierre Lemaistre : c'est l'histoire d'un papi sans folie, qui un jour prend une initiative : il invite sa famille à manger chez lui. Ce qui au départ s'avérait une bonne idée se transforme en cauchemar pour lui : où est l'argenterie ? Que vais-je préparer ? Où faire mes courses ? Très vite, il est dépassé. Une nouvelle sans grand relief. Sympathique, mais pas "waou".
  • Dissemblance - Marc Levy : l'une des nouvelles fortes du recueil. Loin du Marc Lévy que l'on connaît (sauf si on a lu Les enfants de la liberté), cette nouvelle nous présente une discussion entre 2 enfants, un palestinien et un israélien, qui se demandent pourquoi ils se détestent. Un texte extrêmement fort et juste. Un petit bijou. (ma seule interrogation : quel est le rapport avec le repas ? aucune idée...)
  • Fantôme - Guillaume Musso : Constance est malade. Elle meurt d'un cancer. A l'hôpital, alors qu'elle s’apprête à manger un plateau-repas insipide, elle est arrêtée par le Docteur Montgomery, qui lui propose d'aller lui chercher un hamburger. Mais le jeune homme ne revient jamais. En fait, il est mort il y a quelques années... Du Musso tout craché. C'est plaisant à lire, même si la fin est un peu télescopée. Pas d'une grande originalité, donc, mais pour le coup c'est tout à fait le genre de nouvelle qui me plait. 
  • Jules et Jim - Jean-Marie Périer : Jules et Jim étaient les meilleurs ami du monde. Tous les coups, ils les ont fait ensemble. Mais à cause d'une fille, qu'ils courtisaient tous les 2, ils se sont éloignés. Des années après, Jules a invité Jim au repas de réveillon qui réunira toute la bande des jeunes années. Comment les retrouvailles vont-elles se passer ? Une belle nouvelle, qui m'a bien plu. Simple, mais efficace. J'ai beaucoup aimé la seconde partie de la nouvelle, émouvante et tendre.
  • Le parfait - Tatiana de Rosnay : Monique marie sa fille. Cela devrait être le plus beau jour de sa vie de mère, si Mamie n'avait pas décidé d'y mettre son grain de sel. Et entre toutes ses exigences, Mamie a fait une fixation sur le dessert : ce sera un parfait glacé ou ça ne sera pas ! L'une des nouvelles que j'ai le moins aimée. C'est bien écrit, c'est bien amené, mais c'est une histoire finalement assez ordinaire, qui n'envoute pas.
  • La part de Reine - Eric-Emmanuel Schmitt : c'est l'histoire d'un petit garçon qui se lie d'amitié avec Clovis, un clochard du village. Comme Clovis sait bricoler, il vient donner un coup de main pour réparer la toiture de la maison du petit garçon. Très vite, tout le village veut faire appel à lui. Mais il n'accepte pas d'argent, il veut juste à manger et à boire... Une nouvelle qui ressemble à Eric-Emmanuel Schmitt. De la tendresse, de la beauté de l'être, du don de soi... tous les ingrédients y sont et, il n'y a pas à dire, avec moi, ça marche à tous les coups. J'ai adoré !
  • Gabrielle - Franck Thilliez : Franck Thilliez nous raconte l'histoire d'un couple qui a dédié sa vie à suivre, dans les montagnes, la vie des ours. Mais cette année, les saumons ne remontent pas les rivières et les ours ont faim. S'attaqueront-ils aux hommes pour survivre ? Une belle nouvelle, mais qui ne m'a pas emballée. Je n'ai pas spécialement d'avis sur le texte, qui était bien, mais je n'ai pas été touchée par l'histoire.
  • Langouste blues - Bernard Werber : la langouste Bob s'est fait prendre par les hommes. Elle finit dans un aquarium, où son destin est d'être dégustée, car elle est un met raffiné. Bob nous raconte son aventure à la première personne. Après les fourmis, Bernard Werber écrit les langoustes. C'est juste l'une des nouvelles les plus sympas de ce recueil. J'ai adoré le ton employé par l'auteur, son humour noir, et l'histoire est extraordinaire. C'est totalement décalé et jouissif, et on termine, avec Bernard Werber, le livre sur une excellente note. Bravo l'artiste !


Ma note : 7,5/10


samedi 6 décembre 2014

L'exil des anges - Gilles Legardinier

Pour mes 30 ans, la Fnac m'a gentiment proposé un chèque cadeau de 10€ à utiliser en magasin ou sur le site. Un chèque cadeau qui s'est avéré éphémère - ce que j'ignorais complètement - m'obligeant, au moment de la date de péremption dudit chèque, à commander sur le site un truc en catastrophe.

J'ai donc choisi d'acheter le livre Cadrages & débordements, de Marc Lièvremont (ma critique précédente). Il était vendu, sur le site, en poche à environ 6€. Du coup, il fallait compléter par un autre livre de poche, tant qu'à faire... plus je peux me procurer de bouquins, plus je suis heureuse ! 
Comme je n'avais pas d'idée particulière, j'ai regardé les livres des derniers auteurs que j'avais trouvé sympas à lire. J'ai donc tapé "Gilles Legardinier" dans le moteur de recherche, afin de voir si un autre des ses romans à couverture de chats, si possible que je n'avais pas déjà lu, pouvait compléter le tout. Sauf que le seul roman à tête de chat que je n'avais pas lu de lui n'était pas un poche et coûtait 20€, au bas mot... un peu cher pour compléter un cadeau d'anniversaire gratuit, non ?

Cependant, ma recherche ne fut pas vaine, car j'ai découvert alors que Gilles Legardinier, avant d'écrire ces romans de détente à couverture féline, avait également écrit des polars. Au hasard, j'ai donc commandé L'exil des anges... et je ne le regrette pas !


Titre : L'exil des anges

Auteur : Gilles Legardinier

Date de parution : octobre 2010

Résumé : Depuis toujours, Valéria fait un rêve étrange, toujours le même : elle voit une chapelle en songes. Alors, le jour où elle découvre que la chapelle existe réellement et se trouve en Ecosse, elle entreprend un pèlerinage. Là-bas, elle rencontre Peter et Stefan, 2 adolescents qui font eux aussi le même rêve et poursuivent la même quête. Ils ignorent encore que leur sort est mêlé à 2 chercheurs qui, 20 ans plus tôt, ont fait une découverte révolutionnaire sur les arcanes de la mémoire... Une découverte pour laquelle beaucoup seraient prêts à tuer... 
L'exil des anges a reçu le prix SNCF du polar français.

Mon avis : un excellent polar comme je les aime ! Ce livre change complètement des livres "félins" du même auteur (des livres détentes sympas, mais qui ne valent pas celui-ci) ! 
Je ne connaissais pas du tout le côté "polar" de Gilles Legardinier mais, à mon sens, c'est une erreur d'oublier cet aspect de l'écrivain, tant ce livre m'a plu. C'est simple, efficace, et on ne lâche pas le roman une fois qu'on l'a commencé. L'histoire coule toute seule et est très bien écrite. Un vrai moment de plaisir. Le seul petit bémol est qu'on voit venir la fin très tôt dans le roman, ce qui est dommage pour le suspense. Néanmoins, foncez le lire, vous ne serez pas déçus.

Ma note : 8/10