samedi 28 juin 2014

Muchachas - Katherine Pancol

Après la première trilogie de Katherine Pancol, j'avoue que j'étais complètement passée à autre chose, et depuis belle lurette. Ces 3 romans n'étaient pas désagréables, mais ils ne faisaient pas vraiment partie des grandes histoires qui perdurent et qu'on gardent en mémoire. 
Mais ça, c'était sans compter l'adaptation cinématographique (que je n'ai pas encore vue, mais dont il faudra que je fasse un billet un de ces quatre), avec Patrick Bruel, des Yeux jaunes des crocodiles, sortie il y a peu en salles.

Tout le monde s'est remis à parler des bouquins, à tel point que la nouvelle trilogie de l'auteur, Muchachas, s'est retrouvée en tête de gondole. Si cela ne m'a fait ni chaud ni froid, ma collègue Camille V., pour autant, a acheté le premier tome de cette nouvelle série... et me l'a prêté.
Un peu dubitative, j'ai pourtant été ravie de découvrir cette suite, bien plus intéressant que les premiers volets !


Titre : Muchachas

Auteur : Katherine Pancol

Date de parution : février 2014


Résumé :  Muchachas est un roman un peu hybride, dans lequel on retrouve Hortense, Gary, Joséphine et les autres, dans une sorte de "que sont-ils devenus" assez rapide, et où l'on découvre de nouveaux personnages, assez attachants. Car Muchachas, c'est avant tout l'histoire de Stella, la fille de Ray, un homme violent, qui a abusé d'elle sexuellement quand elle était petite fille, et qui envoie régulièrement sa mère, Léonie, à l'hôpital. C'est l'histoire d'un village qui voit tout mais ne dit rien. C'est l'histoire d'amour de Stella avec un sans-papiers russe, qui lui a donné un fils, mais une histoire d'amour qui vit dans la peur quotidienne de la réaction de Ray... Une histoire de femmes battues.

Mon avis : au début du roman, j'étais assez décontenancée de retrouver la légèreté sans profondeur de la première saga, avec le revival d'Hortense, de Joséphine, de Philippe... Le tout pour un retour en arrière dans des chapitres finalement assez courts et sans grand intérêt dans ce nouveau roman. Car le réel intérêt du livre, c'est avant tout l'histoire de Stella. 
Une histoire qui est nettement un cran au dessus de celle de l'ancienne trilogie. Une histoire plus profonde et plus touchante, qui m'a réconciliée avec l'auteur. Cela étant dit, le roman est assez démagogique et, je pense, aborde certains sujets très durs de manière plutôt consensuelle, pour ne surtout pas perdre les lectrices de la première heure. A mon avis, cela ne plaira pas à tout le monde. Cependant, moi qui lis avant tout pour me détendre, ça m'a très bien convenu. J'ai plutôt bien accroché avec ce roman. Je lirai par ailleurs certainement la suite, même si le fait que les 3 romans soient parus la même année annonce, à mon sens, plus un coup marketing qu'un roman bien ficelé... à voir !

Ma note : 6,5/10



samedi 21 juin 2014

7 ans après - Guillaume Musso

Alors voilà, on y est... mon premier Musso. Ce n'est pas sans une grande émotion que j'écris ces lignes, m'attaquant ici à un monstre sacré de la littérature française, avec Marc Lévy et Ana Gavalda, bien entendu !

En vrai, mon histoire avec Guillaume Musso remonte à il y a quelques  semaines, lors de mon voyage de noces en croisière sur la méditerranée. Alors que je m'étais décidée, avec une force de caractère que je ne me connaissais pas, à aller 2 jours de suite à la salle de gym, j'essayais de trouver un livre facile à lire tout en pédalant sur leurs vélos automatiques. J'avais avec moi pour seul compagnon de lecture, ma tablette, avec une centaine de livres que Kévin m'y avait chargés. Parmi eux, un Musso.
Un seul...

Je me suis alors dit que c'était parfait pour un tour en vélo sur la méditerranée ! Position semi allongée, ma tablette posée sur le petit réceptacle qui me disait que, de toute façon, je ne brulerai jamais assez de calories pour me satisfaire (je les compte en Tic-Tac - seulement 2 calories - pour me remonter le moral : yeaaah j'ai brulé une boite de Tic-Tac !!!)...  j'étais parée. En 2 fois 10 kilomètres, j'avais lu le bouquin !


Titre : 7 ans après

Auteur : Guillaume Musso

Date de parution : 2012

Résumé : Sébastien et Nikki, 2 parents qui ne se sont pas vu ni parlé depuis 7 ans, vont soudain devoir se retrouver quand leur fils, Jérémy, disparait subitement. Découvrant que ce dernier avait une bonne dose de cocaïne dans une boite de poker volée, ils comprennent qu'il a certainement été enlevé par un cartel de la drogue sud américain et s'envolent pour Paris, puis le Brésil, pour tenter de le sauver...

Mon avis : au début du livre, j'ai eu l'impression de lire un Harlan Coben. Pas dans le style, mais dans l'histoire. Une copie conforme de Sans un mot (2008). Je me disais que si le bouquin de Musso n'était pas si mal que ça, il était vraiment trop proche du Coben pour vraiment me plaire. Très honnêtement, le livre manquait d'originalité. Et puis, on la voit grosse comme une maison, la fin où les parents vont se réconcilier parce que l'amour est plus forte que la haine et j'en passe... Quoi qu'il en soit, contre toute attente, avec toutes les mauvaises critiques que j'avais lues, je ne le trouvait pas si mauvais que ça, le Musso. Toujours ce fameux effet "contraire". Quand on te dit qu'un roman est génial, tu es déçu, et quand on te détruit un auteur, tu es souvent agréablement surpris. Là, c'était vraiment ça. Pas le livre du siècle, mais un bon rythme, des personnages attachants et, finalement, un bon moment de lecture, sans prise de tête. Une note pas si mauvaise que ça, donc, mais c'était sans compter la fin totalement bâclée, sans queue ni tête et absolument pas crédible. Pourquoi installer une histoire pendant 300 pages et torcher l'épilogue en moins de 10... ? Mystère, mais je suis restée complètement sur ma faim... Dommage, le livre était plutôt prometteur !


Ma note : 5/10


lundi 9 juin 2014

"Livre ou film ? n°3" : Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

Il y a environ 15 jours, j'ai appris que l'adaptation cinématographique du Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, merveilleux roman de Jonas Jonasson (pour mémoire, mon tout premier billet sur ce blog, roman auquel j'avais donné la note de 10/10 : 
http://mesamismesamoursmeslectures.blogspot.fr/2013/02/le-vieux-qui-ne-voulait-pas-feter-son.html), allait enfin sortir au cinéma.

Ni une ni deux, je programme l'une de mes rares sorties ciné pour le week-end d'après. 
J'avais quand même un peu peur d'être déçue. C'est vrai que j'avais tellement adoré le roman, divinement loufoque et croquignolesque, que j'avais peur que le film soit un cran en dessous. Il faut dire que la promesse du livre était sacrément forte ! 
Finalement, la curiosité l'a emporté... à tel point que ne passant qu'en V.O. dans le coin, je me suis fendue du film en suédois... 

De quoi ça parle ?

Allan s'apprête à fêter son centième anniversaire, avec, pour l'occasion, tout le gratin local convié à la maison de retraite. Mais, pris d'un coup de folie, vêtu de son pyjama et de ses charentaises, il décide de passer par la fenêtre et de s'enfuir. Le lecteur suit ensuite Allan dans ses péripéties. Il vit avec lui sa course folle à travers la Suède, pour échapper à la police locale qui est à ses trousses ainsi qu'à quelques membres - un peu débiles - de la mafia locale (Allan a en effet quelque peu énervé quelques malfrats en subtilisant "par inadvertance" une valise pleine de billets de banques à la gare routière). 

Dans le même temps, on se délecte de bribes de la vie d'Allan, à travers un voyage improbable dans le temps. En effet, ancien artificier, il a rencontré malgré lui les plus grands de ce monde : Franco, Staline, Truman...

Alors, le livre ou le film ?

Encore une fois, le livre, sans aucune hésitation ! Tout l'humour, la loufoquerie d'Allan, que j'aime comparer à un Forest Gump des temps modernes, est passée complètement à la trappe dans cette mièvre adaptation. Ce film qui ressemble bien plus à un film d'auteur un peu raté qu'à la comédie barrée qu'on pouvait attendre. 
Du coup, ce potentiel chef d’œuvre (qui aurait vraiment été classé au rang de chef d’œuvre s'il s'était un tant soit peu inspiré du grand Forest Gump), n'en est absolument pas un et m'a laissée complètement sur ma faim ! 
Si le film tente pourtant de rester fidèle à l'intrigue du livre, ce qui pourrait plaire à certaines personnes qui n'ont pas lu le roman, il manque complètement de profondeur et de nombreuses scènes ont été coupées, ce qui fait du film un pâle résumé sans âme du roman
Pour moi, les acteurs n'ont, en plus, pas du tout la carrure des personnages du livre (à part quelques seconds rôles, dont les méchants, plutôt bien campés). C'est notamment le cas d'Allan, le personnage principal qui, au lieu d'être un personnage totalement loufoque et un grand génie malgré lui, passe ici pour un alcoolique complètement paumé auquel on a du mal à adhérer. 

Du coup, vous l'aurez compris, évitez le film. Mais courrez chez votre libraire la plus proche acheter le bouquin : vous ne le regretterez pas !
 

dimanche 1 juin 2014

Forteresse digitale - Dan Brown

Retour 2 semaines en arrière, au moment de partir en vacances... En comparant les limites de poids des bagages en soute avec ma capacité de lecture pendant mes vacances, j'ai préféré être prudente et emmener ma tablette numérique, plutôt que plusieurs livres au format papier. J'ai donc eu la difficile tâche de faire mon choix de lecture parmi les livres que Kévin m'avait mis sur ma tablette. 

J'ai dans un premier temps opté pour la sécurité : un Dan Brown. Et tant qu'à faire, j'ai opté pour son tout premier livre, histoire de tout reprendre au début... et voir si le terreau fertile du talent était déjà là. C'était le cas !






Titre : Forteresse digitale

Auteur : Dan Brown

Date de parution : 2006

Résumé : un samedi matin, Susan Fletcher, cryptnalayste en chef de la NSA, est appelée en urgence par son chef. Quelle peut bien être la raison qui le pousse à la faire venir à la NSA le week-end, alors qu'elle a prévu un petit séjour en amoureux loin de tout ? Elle est loin de se douter qu'un week-end de cauchemar va commencer, durant lequel la sécurité du pays va être mise à rude épreuve ! Le super décodeur ultra-secret de la NSA, TRANSLATR, qui d'habitude casse n'importe quel code secret en moins de 10 minutes, tourne depuis plus de 12h... une anomalie qui met en danger l'ensemble des missions des services secrets américains. Une menace qui se fait encore plus sombre lorsque Susan apprend que Tankado, l'ancien employé de la NSA qui a élaboré ce fameux code incassable, menace de le mettre à disposition de tout un chacun sur Internet... creusant ainsi la tombe de la NSA ! Il reste donc très peu de temps pour retrouver Tankado et casser le code, avant qu'il ne soit trop tard...

Mon avis : un très bon premier opus. Comme d'habitude avec Dan Brown, on entre dans le livre dès les premières pages. Autant il y a certains romans où il me faut 2 ou 3 chapitres pour rentrer dedans, autant, avec Dan Brown, ce n'est pas le cas. En une demi-page, je suis accro. Forteresse digitale n'y coupe pas et j'ai littéralement dévoré ce livre, qui nous tient vraiment en haleine. C'est un thriller de pure action du début à la fin, et on ne s'ennuie vraiment pas. Si on voit un peu venir la fin, j'ai néanmoins adoré ce livre, un très bon Dan Brown qui, à mon sens, saura séduire les plus sceptiques. En effet, rien à voir avec l’ésotérisme habituel que l'on retrouve dans ses derniers romans. Forteresse digitale a bien les pieds sur terre et devrait convaincre. A condition d'aimer les histoires d'espionnage, bien sûr !

Ma note : 7,5/10